Avec : Nicolas Rowe, Alan Cox, Sophie Ward…
Entre le gentil Harry Potter et l’affreux Scrooge ( dans ce blog ) , tous deux débarquant avec les grelots du Père Noël,, le jeune public pourra toujours s’intéresser aux aventures fantastiques de cet autre énergumène de la littérature adolescente :Sherlock Holmes en personne.
Le célèbre détective imaginé par Arthur Conan Doyle a connu une foultitude d’adaptations à l’écran ( dans ce blog ), mais cette fois le film de Barry Levinson ne s’approprie pas totalement la prose du romancier anglais. Puisque cette fois nous assistons à la naissance du héros
À Londres en 1870, le jeune John Watson rencontre un adolescent à l’esprit de déduction très développé : un certain Sherlock Holmes. Très vite, Holmes et le futur docteur Watson sont conduits à mener leur première enquête sur une série de meurtres étranges survenus à la suite d’hallucinations épouvantables.
Retraçant les jeunes années de Sherlock Holmes et de son acolyte John Watson, le film est ainsi gentiment mené de péripéties en péripéties, avec l’humour britannique typique qui caractérise ce type de production. Et c’est pourquoi je pense à la série des Harry Potter, où la magie et la fantasmagorie se partagent des décors qui cette fois penchent plus sur l’univers de Scrooge. Il est aussi intéressant de noter qu’en 1982, le scénariste du film n’est autre que Chris Columbus qui par la suite aura beaucoup de succès avec le manche à balais de la sorcière pottérienne.
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A l’époque où Barry Levinson tourne ce troisième film, je n’aurais pas forcément mis un kopeck sur l’avenir de ce cinéaste, qui ici fait preuve d’une mise en scène très conventionnelle et sans réelle surprise. Les comédiens jouent à l’unisson d’une direction assez caricaturale, comme sortis d’un beau livre d’images. Après quoi viendra le côté » Indiana Jones » , référence au titre ( Spielberg a produit ce film ) avec des effets spéciaux tout à fait réussis . Le coup du poulet roti ou du chevalier qittant son vitrail …
Admettons alors qu’il s’agissait de la fin d’un apprentissage qui deux ans plus tard donnera le formidable « Good Morning, Vietnam» avec Forest Whitaker, et Robin Williams, suivi immédiatement de «Rain Man » sur la relation entre un homme d’affaire et son frère handicapé, dans lequel il dirige Tom Cruise et Dustin Hoffman. Deux films que personnellement je recommanderais dans une dévéthèque. Comme quoi, la patience a du bon. Élémentaire mon cher Watson.