La naturopatie

La naturopathie est avant tout une pratique préventive elle est une véritable éducation du patient. En effet, il est primordial d’accompagner les personnes vers une approche globale d’hygiène de vie s’appuyant sur une alimentation équilibrée et adaptée au tempérament, ainsi que des activités sportives adaptées.

  La partie curative de la naturopathie est une mise en action des fonctions centrifuges des émonctoires grâce au dynamisme de la force vitale. L’utilisation des cures, des plantes, des massages, des pensées positives… correspondent à un excellent support pour dynamiser l’organisme. La naturopathie est une subtile mise en résonnance de l’énergie humaine avec l’énergie universelle de la vie.

• Enseigner pour prévenir

Le praticien naturopathe se doit d’enseigner avec patience les différentes lois de la vie et surtout les conséquences encourues par des transgressions régulières. Il est indispensable de faire intégrer au patient l’importance de l’hygiène vitale liée au respect des règles de nutrition mais aussi à une activité sportive adaptée et plus généralement au respect de la vie. Le respect de la vie passe par la connaissance des rythmes biologiques, du rôle des émonctoires et de la connaissance et l’écoute de son corps.   ·  

•  Accompagner l’auto guérison

L’accompagnement de la guérison nécessite un programme complet d’alimentation, l’ouverture des émonctoires en contrôlant leur capacité à éliminer les toxines. En effet, si l’émonctoire est saturé, il est nécessaire de mettre en place des dérivations afin de ne pas saturer dangereusement l’émonctoire fatigué. C’est aussi gérer et comprendre la force vitale disponible et estimer les différentes réserves énergétiques présentes dans l’individu à accompagner permettant ainsi de définir le degré de violence des crises curatives. Plus la force vitale est abondante et jeune plus l’expulsion des déchets responsable de l’encrassement des tissus et des liquides humoraux sera spectaculaire.

  De ce fait il existe quatre grands stades d’expression morbide.

  Le stade I est caractérisé par une multitude de symptômes bénins généralement banalisés, la vitalité est optimum.

  Le stade II est caractérisé par des troubles aigus.

  Le stade III est symbolisé par une forme de chronicité, l’état de santé est en dent de scie. Les périodes de rémissions correspondent en fait une incapacité à la force vitale de s’exprimer. Cette phase correspond à l’ultime limite pour la correction de notre approche de santé et de notre compréhension de l’hygiène de vie.

  Le stade IV manifeste l’impossibilité totale de l’expression des forces centrifuges permettant l’expulsion de l’ensemble des toxines. Ce stade est caractérisé par une dégénérescence et des lésions des cellules ou des organes. A ce stade le rôle du naturopathe est d’essayer de reconstituer la force vitale.

  ·   Responsabiliser le patient

Le patient est l’acteur de sa santé il est responsable vis-à-vis de ses potentialités latentes, à lui de dynamiser ses forces afin de transformer son quotidien et non de tomber dans la simplicité de l’utilisation de composés chimiques et d’habitude alimentaire erronée. Il est le maitre de sa vie, le praticien ne peut se substituer à son patient, la volonté de guérison doit émaner du patient.  

·   Demeurer humble et connaitre ses limites

  Le respect et la reconnaissance des autres disciplines doit-être la ligne directrice de toute approche de médecine douce. La complémentarité de ces disciplines apparait évidente et est autant d’outils merveilleux à utiliser et à mettre en œuvre pour retrouver l’équilibre de la nature.