Infinity Blade

Infinity Blade, sorte d’action-RPG assez intense édité par Epic Games et développé par Chair Entertainement, est une révolution pour l’iPhone. N’y allons pas par quatre chemins, c’est en voyant ce genre de jeu sortir que l’on commence à comprendre pourquoi le petit bébé d’Apple peut être réellement considéré comme une plate-forme de jeu portable à l’instar de la PSP ou de la DS.

Les décors sont tout bonnement sublime.

Rien qu’en regardant une des screenshots, je pense que vous aurez compris pourquoi si je vous dit qu’elles ont été prit InGame (dans le jeu) et qu’il n’y a aucun ralentissement. Et oui, c’est le gros point fort du jeu, le point qui fait que quiconque possède un iPhone 3G/3Gs ou 4 ne puissent résister à l’envie d’acheter le jeu pour vérifier qu’il ne s’agisse pas d’une blague ou d’un canular. Et on est agréablement surpris que non, il n’y a pas anguille sous roche. En même temps quand Chair Entertainement, créateur de la franchise Gear Of War , combine une fois encore sa force avec Epic Games, les développeurs du célèbre moteur graphique qui fait tourner pas mal de jeu du moment… On ne peut que s’attendre à un univers riche, détaillé et enivrant. Pour information, c’est d’ailleurs ce même moteur graphique, l’Unreal Engine 3, qui est intégré au jeu.

Celui-là, c'est pas un rigolo !

Mais, bien entendu un jeu ne peut être jugé que pour ses seuls graphismes. Ici, on dispose d’un action RPG, sans réels liberté de mouvement avec un but simple : venger son père en investissant le château du roi qui l’a tué. Au fur et à mesure de sa progression, des champions vous barreront la route et votre objectif est donc simple : les liquider un à un jusqu’à atteindre votre but. Pleins de choses se passent pendant un combat, et glisser son doigt dans tout les sens pour tuer l’adversaire n’est pas la bonne option. Le système n’est pas vraiment complexe : l’ennemi est impénétrable, le seul moyen de le toucher est de parer au bouclier, à l’épée ou bien d’esquiver jusqu’à ce qu’il ouvre une brèche signalée par un slowmotion : c’est à cet instant qu’il faut donc frapper. Attention toutefois, ces trois propositions ont toutes des défauts et des avantages et il faut savoir en tirer profit. La parade à l’épée par exemple est très dévastatrice mais très dur à maitriser et on a tendance à se faire poutrer si on a le malheur de faire une erreur. Ajoutez à ça deux deux autres petites options qui vous seront très utiles : l’une pour stunner l’adversaire (c’est la super attaque !) et l’autre pour lancer un skill en fonction du signe que vous reproduirez avec vos agiles petits doigts. Le rendu de ce système est tout bonnement énorme. Soit, c’est répétitif et on aura vite fait de s’en lasser, mais c’est vraiment sublime, très dynamique et addictif à souhait.

Côté RPG, grossièrement on gagne de l’expérience et de l’or à chaque fin de combats. Entre chacun d’entre eux, on dispose d’un shop dans lequel de nombreux objets sont mit à disposition. Petite cerise sur le gâteau, changer d’armure, d’épée, de heaume ou autre, aura bel et bien un impact sur le skin, l’apparence de votre personnage. Ce sera alors un réel plaisir de voir évoluer son chevalier en passant d’armures en armures. Il est intéressant de noter que les anneaux influencerons les pouvoir magiques (skills) que vous pourrez lancer.

La page de votre personnage !

Pour finir, parlons du seul point « négatif » du jeu : l’histoire et la mise en scène. Il faut l’avouer, le scénario tient sur le bout d’un vieux papier mâché : on contrôle rapidement, au début du jeu, un personnage qui s’empresse de mourir bêtement. Arrive alors son fils, une vingtaine d’années plus tard pour le venger… Et c’est tout ! Il ne faudra d’ailleurs pas plus de 20 minutes pour arriver au boss. Mais ce n’est pas pour autant la fin, car comme son père, notre fils première génération va se faire tuer d’une facilité déconcertante. Et là : belle impression de déjà vu, on se retrouve encore une vingtaine d’années plus tard, avec le fils du fils, prêt à venger son père.  Avec ce scénario, notre descendance gardera le stuff de son père, son niveau et son or. On progressera alors dans le même décor jusqu’au moins la 5ème génération  avant de battre le boss final. Et ça continue encore ensuite … jusqu’à quand ? c’est à voir. Au moins on pourra voir son protagoniste progresser jusqu’au bout mais il faut avouer que c’est plutôt léger.

Toutefois ne nous laissons pas abbatre pour ça car le jeu est énorme et des mises à jours sont prévues et nous laisse envisagé que du bon ! On nous promet même un mode multijoueur !
Pour conclure, je dirais que pour un tel must-have, à 5euros, je ne vois pas comment on pourrait hésiter plus longtemps. Certains persterons, mais se rendent-ils bien compte du rapport qualite-prix ? Il faut être complétement fou pour dire que c’est cher. Il existes des jeux sur consoles à prix exorbitant qui sont moins beau et qu’on ne peut pas utiliser où l’ont souhaite … comme sur notre trône !

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