Il a laissé l’Olympique de Marseille orphelin, et ce n’est pas trop de le dire. Car depuis le début de la saison, le club phocéen peine à se remettre du départ de Mamadou Niang. Ni Rémy, Gignac ou Brandão ne sont parvenus à le faire oublier des supporters. Aujourd’hui à Fenerbahçe, actuel 3e du Championnat, le Sénégalais ne semble pas regretter son choix d’avoir quitté la France pour la Turquie. « Ça se passe très bien ! Je suis très heureux dans mon nouveau club, et ça va crescendo de jour en jour, de mois en mois », se réjouit-il dans un entretien accordé au site internet de laFIFA.
Si le Sénégalais semble épanoui à Istanbul, c’est surtout parce qu’au sein de son nouveau club, il n’est pas vraiment dépaysé. Fenerbahçe serait même l’OM turc, notamment au niveau de l’engouement populaire. « L’ambiance est comparable en effet », confirme-t-il. « La ferveur est équivalente à Marseille et à Fenerbahçe. Les deux publics font énormément de bruit ! C’est presque plus impressionnant ici, étant donné que le stade est fermé. Au niveau des décibels, ça s’en ressent. Le jour où Marseille fera la même chose, ça risque d’être très impressionnant ! », note Mamad’.
Auteur de 8 buts en 12 matches, Niang se montre plutôt satisfait de ses premiers mois chez « les Canaris Jaunes », même si selon lui, il aurait pu faire encore mieux. « J’ai confiance en moi, en mes qualités. J’aurais même peut-être pu en mettre un peu plus, si une blessure me m’avait pas éloigné des terrains pendant trois semaines. Mais c’est vrai que je me sens bien dans cette équipe. J’apprécie le club. Le bilan est donc globalement positif. » Au point de vouloir s’installer dans la durée, et de laisser ainsi son empreinte dans l’histoire du club. « J’ai signé pour plusieurs années ici. Je le répète, je m’y sens très bien, je veux réussir à tout prix. J’ai déjà beaucoup d’affection pour ce club. Après, dans le foot tout va très vite, dans un sens comme dans l’autre. On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve. Ne jamais dire jamais ! Mais, dans ma tête, je suis à Fenerbahçe pour longtemps », assure le joueur de 31 ans.
Si l’occasion de présente, Niang ne dirait sans doute pas non à un challenge en Angleterre. « Je ne m’en suis jamais caché, la Premier League anglaise m’a toujours plu. Ça n’a jamais pu se faire. Mais je prends ce que l’on me donne, et le championnat turc me comble. » Adulé des supporters et déjà star en Superliga, Niang a en effet tout pour être un homme heureux, tandis que du côté du Stade Vélodrome, on le regrette déjà.