Mon beau sapin naturel, roi de ma maison à Noël! Chaque année, je prépare sa venue dans la gaieté. Je suis prête à bien des extravagances pour lui montrer son importance. Cette année, l’aventure connut des débuts palpitants. Puissant défi pour mon acharnement! Tantôt, je m’en vais l’adopter, le cœur battant.
C’est à ma mère que je dois mon attachement à cette tradition d’antan. Nous décorions le sapin naturel sous les directives de maman. Le soir, avant d’aller au lit, je m’étendais sur le divan. Le temps disparaissait instantanément.
J’admirais les lumières briller et leur reflet dans les boules et les glaçons givrés.
Plus tard, avec mon mari et notre fils unique, je recréai ces moments féériques. Puis, quand je partis faire seule ma vie, je veillai à perpétuer la magie.
Mon Noël traditionnel est synonyme de sapin naturel.
Je l’adopte le second samedi de décembre. Et je décris au vendeur mon besoin. Il mesure au moins six pieds. Il est grand et proportionné. Habituellement cultivé. Généreux et fourni. Avec un tronc bien droit. Et une seule tête. Ça va de soi!
On m’a même déjà demandé s’il s’agissait bien d’un sapin et non d’un conjoint!
J’adore sa façon d’embaumer toute la maison. Je l’habille d’une lumineuse splendeur et de décorations en forme de cœur. Et je place à ses pieds, de mignons personnages fabriqués par ma sœur aux doigts de fée. Je suis comblée!
Et cette année? Quelle folie marque l’histoire de ce chéri? J’avais commandé à la mi-septembre une porte-fenêtre qu’on devait installer en novembre. C’est justement devant cet endroit que mon sapin répand sa joie. Novembre passa.
Début décembre, prise de peur, j’appelai l’entrepreneur. Vous avez été trop patiente. Vous auriez dû vous faire insistante. Quelle déveine! J’installe mon sapin dans une semaine. Et là, je me fis insistante pour la peine!
Mercredi dernier, à moins cinq degrés, ils vinrent installer ladite porte vitrée. Le lendemain matin, je constatai un oubli mortel pour mon sapin naturel. On avait omis de remettre le clapet sur la trappe d’air chaud, sous la porte-patio. Je sais. La trappe et le clapet…
Un appel bourré de délicatesse et, ce matin, l’entrepreneur colmatait la brèche. Je le remerciai de sa géante compréhension. Et combien je me sentais ridicule de m’être usé les nerfs pour un… conifère! Il m’assura ne chercher qu’à me plaire.
Le ridicule ne tue pas, il paraît. En tout cas, il fait partie de mes traits. Chez moi, il est aussi naturel qu’un sapin de Noël!
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