Malgré la fatigue, je suis au premier rang quand, sur le coup de 23h, les quatre Buffalos montent sur scène, et cette fois, tout le monde est branché. Les chansons n'ont en tout cas rien perdu de leurs subtilités, malgré un son nettement plus musclé, mais aussi plus propice aux poussées (modérées mais avérées) de psychédélisme, au travers de quelques pédales du meilleur effet. Suite à un semi-pari, j'ai aussi eu droit à la sympathique "Domestic Pets Growing Seeds", sur laquelle j'ai esquissé quelques mouvements de danse d'un effet douteux, mais qui semblent avoir fait rigoler le groupe. Là encore le concert fut court, mais les chansons n'ont rien perdu à être électrifiées, ni subtilité ni mélodies, et ce sont des versions assez proches de celles des albums de "Battle of the Roses" ou "Wilamena" que les spectateurs ont entendu. Prestation plus que réjouissante donc, en attendant la tête d'affiche.On ne peut même pas parler de changement dans la continuité, tant l'univers de Mars Red Sky est à l'opposé ou presque de celui des Américains. Tout y est plus lourd, plus électrique, plus distordu aussi. L'air dans les chansons du trio se fait rare, les mouvements lents, le chant fantomatique. Seulement, quand on est fatigué, la puissance du son a un peu tendance à écraser et à absorber les dernières gouttes d'énergie qu'il vous reste. Forcément, cela m'a donc un peu échappé, et le caractère impressionnant de ces morceaux a fini par me faire quitter la salle, non par déplaisir, mais par exigence à laquelle je ne pouvais satisfaire. Le groupe a néanmoins tout ce qu'il faut pour trouver une place chez les amateurs de rock lourd et psychédélique.
Le MySpace de Mars Red Sky
Photos signées Seb So-What
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble