Un blues de crooner pour l’incroyable Judge Kenneth Peterson, alias Lucky Peterson. Un album à la fois harmonieux et éclectique You Can Always Turn Around pour un retour au fin fond de l’authentique Amérique. Né en 1964 à Buffalo (New York), ce magnifique musicien vous permet de sentir les vibrations du toucher des cordes de sa guitare, expression de sa générosité. Prodige du blues, d’après Wikipedia : Lucky Peterson (né Judge Kenneth Peterson) est un guitariste, organiste et chanteur de blues américain, né à Buffalo, New York, le 13 décembre 1964.
Son père, James Peterson, chanteur et guitariste, tenait le Governor’s Inn, un club de blues dans lequel il eut rapidement l’occasion de côtoyer nombre de musiciens tels que Buddy Guy, Koko Taylor,Muddy Waters ou encore Junior Wells.
Il commence l’apprentissage de l’orgue en prenant des cours avec Bill Dogget et Jimmy Smith. Il n’a alors que 5 ans lorsque Willie Dixon le repère. Plus tard, il passe à la guitare qui deviendra son deuxième instrument de prédilection. En 2009, il a une dizaine albums à son actif dont Double Dealin sorti en 2001. Sa dernière production Organ Soul Sessions, intégralement interprétée à l’orgue Hammond montre son regain d’intérêt pour cet instrument et pour les standards de jazz et blues. Il multiplie aussi les collaborations comme son duo avec Bootsy Collins ou sa collaboration au dernier album de la chanteuse Ayọ, Gravity At Last.
Je m’imagine en écoutant ses mélodies, autour d’un feu de camp en plein désert, la nuit.. un vrai voyage imaginaire au fin fond de l’Amérique profonde ! Le son du piano dans le morceau Trouble… me donne des frissons et m’emporte loin.. en une danse douce et rassurante qui me berce. Atonement me prend par surprise avec un solo de guitare me vrillant au sol ! .. juste avant d’être enivrée par Four Little Boys, une petite balade légère et guillerette..
Comment faire jaillir des larmes d’émotion ?.. Certainement en concert !