Le samedi c'est "retour sur..." une note mais il y a un. Une note à faire découvrir, à faire évoluer. Il me fallait piocher dans une note du 5 au 11 décembre 2009. J'ai choisis une note du 11 décembre. Je pense la même chose aujourd'hui, rien n'a "vraiment" changé, l'uniformisation n'a jamais pris autant d'ampleur. Je te laisse découvrir cette note.
Une petite note sur le sujet suite à une note sur le blog deLadyblogue.Dans cette note elle demandait de choisir entre les trois modèles. Un choix bien compliqué. Un choix impossible. Je pense même que Photoshop ne peut rien faire face à un tel désastre.
J'ai vraiment de plus en plus de mal avec cette volonté de nous afficher des corps décharnés. Il me manque peut-être cette sensation de "trouver ça beau !"... de ressentir la sensualité de la femme face à un corps sans courbes, sans gourmandises, sans rien...oui sans rien.
C'est vrai il faut l'avouer j'ai un ras de bol profond de cette mode, de ces magazines qui ne sont le reflets de rien ce de qui vit dans la rue, qui ne donne que le reflet d'un monde "porno chic", d'un monde bien parisien, d'un monde dans un studio photo, d'un monde aseptisé.
J'ai eu un débat à ce sujet avec ma grande de 11 ans dernièrement qui se trouvait grosse(gloups !).Je dois bien t'avouer que la simple reflexion de sa part m'a glacé le sang et la discussion s'imposait obligatoirement. Mais comment lui en vouloir.
On me répondra que c'est le monde et le style d'aujourd'hui, qu'une femme est bien plus belle dans un 36 que dans un 42, que c'est plus sympa pour les fringues et pour la photo et eventuellement pour le photographe. Moi je répondrais que je suis pas forcement objectif, que mon attirance et mon regard hétérosexuel s'oriente vers les pin-up...alors oui forcement je suis en décalage.
Néanmoins j'ai constaté que le graphisme et le visuelle des photos s'oriente parfois vers des femmes plus généreuses, mais c'est encore rare. Je constate aussi que les corps décharnés des femmes se retrouvent très souvent sur les portfolios des photographes de mode travaillant en grande partie pour la presse magazine ou les médias.
Ce regard est donc le reflet de notre société, il représente aussi la femme d'aujourd'hui. Une femme soumise en quelquesorte, sans goûts, sans désirs, aseptisées, sans gourmandises, sans reflets...sans âmes. C'est mon avis, moi qui constate que je vais finir par ne plus pouvoir rentrer dans mon jean en 40(bouhhhhh).
la note d'origine.