Provea accuse le gouvernement d'Hugo Chavez de falsifier les statistiques afin de pas publier des chiffres encore plus alarmants. Ainsi, le rapport de Provea indique que le nombre d'homicides publié par le gouvernement vénézuelien ne tient pas compte des enquêtes non résolues, ce qui ajouterait 4200 meurtres de plus pour l'année 2009.
Les statistiques officielles omettent également le nombre de vénézuéliens tués lors d'affrontements avec la police. Le chiffre s'élèverait à 2695 décès supplémentaires selon le rapport de Provea. Bien entendu, la réponse d'Hugo Chavez ne s'est pas fait attendre. Le leader vénézuelien concède que l'insécurité demeure un vrai problème dans son pays et il affirme que son gouvernement fait le nécessaire pour remédier à la violence latente.
Mais, fidèle à son habitude, Chavez accuse les ONG présentes ainsi que l'ensemble des médias, d'exagérer l'ampleur du problème. Faut-il le croire?