Nous connaissons bien le services d’aide aux personnes âgées ou handicapées en France. Mais, qu’en est-il des nos voisins européens? Comment font-ils pour gérer le problème du vieillissement de la population? Nous nous sommes donc intéressés à ce sujet, qui nous permet d’avoir une vision de ce qui se passe autour de nous.
En Europe, l’aide à domicile reste encore une affaire privée. Effectivement, les personnes s’occupent souvent des personnes dépendantes dans leur famille, sans faire appel à une aide extérieure. En fait, on souligne un manque de professionnels des services à la personne dans les pays européens alors que le besoin est bien présent.
Selon une enquête, les britanniques seraient 38% à s’occuper de leurs parents et 18% d’un conjoint. Mais, 70% des personnes bénéficiant d’une aide à domicile familiale auraient plus de 65ans. En Italie, il y a plus de la moitié de la population qui s’occupe d’un parent en situation de dépendance ou en situation de handicap. Ce sont souvent des femmes qui décident de réduire leur temps de travail pour pouvoir assumer. Du côté de l’hexagone, une allocation journalière est allouée en cas de réduction de l’activité professionnelle pour accompagner une personne en fin de vie.
Les professionnels de services à la personne sont souvent en situation irrégulière en Europe. En effet, 90% des emplois ne sont pas déclarés. Selon la Commission européenne, il y aurait 200 000 emplois illégaux rien que pour les femmes de ménage. Notamment en Italie, 57% des aides ménagères ne disposent pas de contrat de travail. Au Royaume-uni, il y a plus de 6300 sociétés spécialisées dans l’aide à domicile, qui sont privées ou associatives, d’après l’United Kingdom Homecare Association. Pour nos voisins suisses, 205 000 personnes bénéficieraient d’une aide à domicile dont 46% de 80 ans et plus. Cela représentait en 2009, 2% des dépenses totales de l’assurance maladie. Le secteur des services à la personne doit donc faire certains progrès en Europe, car le besoin est de plus en plus grandissant.