Le groupe nucléaire devrait valider dans la journée de samedi, une recapitalisation à hauteur de 900 millions d’euros.
Cette opération financière, qui passera devant le conseil de surveillance d’Areva dans la matinée, après avoir été mainte fois repoussée depuis 2009.
La recapitalisation sera répartie de la manière suivante : 600 millions d’euros en provenance du fonds souverain du Koweït et 300 millions de l’Etat français.
Avec une valorisation boursière d’Areva à hauteur de 11,5 milliards d’euros, le Koweït détiendra donc 4,8% du capital final. Un pacte d’actionnariat a été signé entre l’Etat français et le fonds souverain du Koweït.
Les autorités boursières ont suspendu le cours d’Areva ce matin pour éviter une volatilité trop importante suite à l’annonce.
Une recapitalisation nécessaire au développement
Le groupe nucléaire français avait besoin de cette augmentation de capital pour se donner les moyens de se développer à l’international et lutter sur les marchés demandeurs d’énergie atomique.
Cette recapitalisation réclamée à corps et à cri par Anne Lauvergeon depuis plusieurs années sera donc effective d’ici peu.
Malheureusement pour l’Etat français, la faible valorisation de l’entreprise a conduit à revoir la liste des potentiels nouveaux entrants à la baisse. A l’origine, l’Etat français ne devait pas réinjecter d’argent dans Areva.
Le groupe devrait, par ailleurs, continuer ses opérations de cession pour dégager davantage de fonds propres.