Partir étudier à l’étranger ne se fait pas du jour au lendemain. Il faut prévoir au moins 6 mois de démarches diverses au préalable
Bien préparer sa candidature
Partant de France avec le bac, il faut prévoir de réunir ses bulletins depuis la 3e. Pour un niveau master à l’étranger, les diplômes à partir du Bac suffiront.
Une bonne lettre de motivation est également nécessaire. C’est une étape à ne surtout pas négliger. La lettre formelle-type telle que celles que l’on trouve dans les manuels de coaching est à proscrire. Il est essentiel de parler de soi, de ses passions et d’expliquer pourquoi on postule à telle université plutôt qu’à une autre.
Pour ceux qui souhaitent intégrer un master, il faut ajouter une lettre de recommandation au dossier. Un ex-employeur ou un enseignant doit y dresser un portrait à la fois élogieux et réaliste. Avec plusieurs lettres de ce type, l’accès ne sera que plus facile.
Le CV doit être traduit et précis. Attention : les normes internationales des CV diffèrent parfois des normes françaises.
Les examens : une étape incontournable
La plupart des universités demandent à leurs étudiants étrangers de passer un test de langue. Les plus répandus sont le Toefl (test of english as foreign language) ou le Toeic (test of english language for international communication).
Ces tests ne s’improvisent pas. Ils se préparent. De nombreuses institutions proposent des sessions de préparation. Et souvent les universités elles-mêmes. Ce qui est souvent plus avantageux financièrement.
Certains établissements demandent également de passer des tests de niveau. C’est notamment le cas pour la majorité des premiers cycles des universités américaines. Elles exigent le Sat (scholastic assessment test) qui est un examen généraliste avec QCM.
Saliha Hadj-Djilani
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