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Lets' bomb Iran !

Publié le 06 octobre 2007 par Jean-Philippe Immarigeon

Comme on va supprimer l'école le samedi matin, et que le petit Bernard va avoir du mal à tenir jusqu'au prochain Grand jury du dimanche soir pour sortir une nouvelle connerie rien que pour épater les gonzesses, que le Ravi du Quai apprenne par coeur ce nouveau détournement de Barbara Ann des Beachs Boys (il y en avait déjà eu un en 1979 lors de la crise de la prise d'otages à l'ambassade US à Téhéran) :

Bomb Bomb Bomb, Bomb Bomb Iran,
Bomb Bomb Bomb, Bomb... Let's Bomb Iran !
Let's take a stand and Bomb Iran !
They're Evil-doers yes it's true, there's nothin' left to do,
But Bomb Iran, Bomb Bomb, Bomb Bomb Iran !

Went to Iraq, caught lotsa flack,
No turnin' back so while we're there let's just attack,
And Bomb Iran! Bomb Bomb, Bomb... Let's Bomb Iran !
They're a threat to me and you, there's nothin' left to do,
But Bomb Iran, Bomb Bomb, Bomb Bomb Iran !

Troops will have to see, a tour of duty three,
They may get the shaft and you know we'll have to draft,
To Bomb Iran! Bomb Bomb, Bomb... Let's Bomb Iran !
They got the nukes you know it's true, there's nothin' left to do,
But Bomb Iran, Bomb Bomb, Bomb Bomb Iran !

Bombed Afghanistan, but gave up the Taliban,
Hey at least this rhymes with "stan" and that's enough to make a plan
To Bomb Iran! Bomb Bomb, Bomb... Let's Bomb Iran !
You're a commie if you doubt and my time is running out,
To Bomb Iran, Bomb Bomb, Bomb Bomb Iran !

Je sais, j'arrive après la bataille, la vidéo a déjà circulé, mais il fallait bien que je boucle mon prochain opus.

Mais reprenons le fil interrompu de ce blog, laissé un peu en déshérence durant deux mois. Et philosophons. On peut se satisfaire de ce genre de contre-pouvoir satirique, et dire que la démocratie américaine est toujours vivace. Mais dans le même temps le Congrès américain refuse de demander au président de le tenir informé, lui le Congrès, lorsque l'Air Force et la Navy prendront la route de Téhéran. C'est un peu cheap comme démocratie.

Personnellement, je préfére l'article 35 de notre Constitution de 1958 qui donne les pouvoirs de guerre au Parlement, à la Constitution US de 1787 jamais changée qui les donne au seul pouvoir exécutif. Dans un cas il y a une démocratie, pas toujours mise en oeuvre je le concède, mais de l'autre il n'y a même pas de démocratie du tout dès l'origine.

Alors, après cela il peut bien y avoir des tours qui s'écroulent un peu rapidement, un avion fantôme, un trou trop petit dans le Pentagone, et des guerres qu'on ferait exprès de perdre pour le pétrole... Tout cela, si ce devait avoir été effectivement le cas, c'est du dommage collatéral d'un régime prévu dès l'origine pour être autoritaire, n'en déplaise à tous les atlantistes, pro ou antiaméricains, qui ne parviennent toujours pas à se sortir de la tête un mythe vieux de deux siècles. C'est cela le vrai problème, c'est cela la seule question intéressante, pas une sorte de Protocole 9/11 qui ne fait que sauver le fantasme d'une hyperpuissance censée tout contrôler.

Tout ça pour dire quoi ? Que nous avons quelqu'un qui, dans notre vieux pays, cherche à introduire ce système. Et que c'est précisément le sujet de Sarko l'Américain, à paraître le 8 novembre (pub).


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