Nous sommes en 1998 et la Playstation accueille un titre qui fait alors la joie des aventuriers avides de quêtes, donjons et boss de fin de niveaux, tout en 2D comme son illustre modèle de Nintendo: The adventures of Alundra.
C'est LE Zelda de la console de Sony, et sans honte il applique à la lettre la recette qui réussit tant au précurseur des Action-RPG: un monde vaste qui se découvre au fur et à mesure que l'on obtient de nouvelles habilités, des donjons toujours plus longs et élaborés au bout desquels un affrontement avec le maître des lieux nous est imposé, des villages à visiter, des combats en temps réel, des coffres disséminés un peu partout, un équipement évolutif... Un clone, oui, mais sacrément bien réalisé qu'on lui pardonne son manque d'originalité. Les décors sont détaillés, et la difficulté assez présente surtout sur la fin.
L'aventure dans mon souvenir était relativement longue, et racontait l'histoire de Alundra qui a la particularité de pénétrer dans les rêves des autres. Et quand le monde est sous l'emprise d'un démon qui terrorise ses habitants par des cauchemars, notre héros s'y rend afin de les en libérer tout en visitant une carte bien vaste. Les PNJ sont nombreux, les dialogues nous informant souvent du cheminement à suivre. C'est un univers bien à lui que nous a créé le studio japonais de Matrix Software, envoûtant et passionnant. Dommage qu'il en ai complètement raté sa pseudo suite - en trois dimensions bien moche, sans ambiance et surtout sans Alundra - qui est elle à oublier. Les japonais ont eu droit à une version PSN du titre, mais on attend toujours la nôtre. Un grand jeu 16 bits de la PS1.