Pour une politique locale de gauche ! pour un service public de la petite enfance qui croit a l avenir des saint-quentinois !

Publié le 10 décembre 2010 par Letombe


L’opposition ne peut qu’approuver ce rapport qui va permettre l’équipement de la haltegarderie des Diablotins et donc un meilleur accueil des jeunes enfants.
Au dernier conseil municipal, Monsieur TOURNAY s’étonnait de ne pas avoir eu d’information sur les modalités d’attribution de place en crèche municipale et sur le temps moyen d’attente pour obtenir une place.
Sur ce dernier point votre réponse ressemble étrangement à une « la palissade » ! Et comme il s’agit du dernier rapport de ce conseil, et aussi du dernier conseil municipal de l’année, je ne peux résister au plaisir de communiquer vos propos et détendre ainsi l’atmosphère !!!Je vous cite donc : " …La démarche à suivre pour les parents est assez simple. En effet, pour un enfant à naître, les parents démarrent l’inscription vers trois mois de grossesse .En cas de
réponse positive, ils attendent 9 mois environ (fin de grossesse et congé maternité), ce qui est normal. Si une réponse positive ne peut être donnée, l’attente se prolonge éventuellement jusqu’à ce qu’ils trouvent un autre mode d’accueil ou qu’une place se libère. Dans ce dernier cas le délai, d’attente peut être très divers car il dépend des départs des enfants présents en crèche. "
En résumé,si j’ai bien compris Monsieur le Maire,on ne peut avoir de place avant d’être enceinte,ni avant d’avoir accouché,ni avant qu’une place veuille bien se libérer !!!Donc on a fini d’attendre quand on a fini d’attendre !!Ce qui, je le crains, ne donne toujours pas à Monsieur Tournay mais aussi à l’ensemble du conseil et des Saint-quentinois le délai moyen d’attente pour obtenir une place en crèche.


Passons maintenant au nombre de dossiers en instance. A la date du 23 novembre 2010,62 dossiers sont en instance (11 demandes pour la crèche familiale, 47 pour la crèche collective de la Maison de la Petite Enfance, 4 pour les petits chaperons rouges).Vous dites être en mesure de donner uniquement 15 places sur l’ensemble de ces demandes. Donc vous ne pouvez pas satisfaire 47 dossiers soit plus de 75% ! En d’autres termes, la possibilité du
libre choix de la garde de son enfant, actuellement, à Saint-Quentin n’est que de 25% !!!Ce qui, vous le concèderez, est bien peu. Vous dites avoir fait pour la petite enfance mais il reste tant à faire… !


Enfin, pour conclure, Monsieur le Maire, combien de fois ai-je entendu ce week-end votre nouveau leitmotiv favori !!! »Les problèmes ne sont ni de droite ni de gauche… !!!!Certes….. !!!!Mais moi, avec mes collègues de l’opposition, Monsieur le Maire, j’affirme que les réponses, elles, les solutions à apporter, elles, sont bien ou de droite ou de gauche. Non, Monsieur le Maire, une politique locale de droite n’est pas une politique locale de gauche. Vous trompez les Saint-Quentinois en laissant croire cela !
Nos priorités existent et ne sont pas les mêmes que les vôtres. Un service public de la petite enfance digne de ce nom à Saint-Quentin doit exister, être prioritaire et donc en perpétuel développement pour s’adapter aux besoins de notre population.


Un service public qui, en partenariat avec le tissu associatif compétent, doit viser 3 objectifs, objectifs essentiels pour l’avenir de notre ville :
Multiplier le nombre de places dans des structures collectives, c’est laisser aux parents, le libre choix de leur mode de garde.
C’est aussi, contribuer à l’égalité femmes-hommes en permettant aux femmes d’avoir accès à l’emploi et de ne pas être pénalisées dans leur carrière prof. par leur maternité.
Enfin, c’est surtout assurer l’éveil du petit enfant, c’est lutter ainsi contre les inégalités éducatives et offrir les mêmes chances de développement à tous les petits saintquentinois quel que soit leur milieu social d’origine.


Je ne reviendrai pas sur tout ce qui a été dénoncé par mes collègues sur le budget. Mais, je vous le redis, Monsieur Le Maire, tout dans un budget est une question de choix. Et les choix sont toujours politiques. Vous, vous avez préféré privilégié des opérations coûteuses comme l’aménagement du quai par exemple. Nous, Monsieur Le Maire, il
nous semble plutôt que la construction d’une nouvelle crèche collective s’imposait.


Carole BERLEMONT