Bashung, Christophe, Darc. Une sorte de Sainte-Trinité, dirons-nous, pour demeurer dans le registre religieux désormais cher à l’auteur de Chercher le garçon.
Pour Amours suprêmes, donc, Daniel Darc a de nouveau confié le soin de mettre ses beaux textes en musique à Frédéric Lo. C’est bien, avec The Dø, un deuxième album de duettistes que j’ai rapporté chez moi ce soir. Mais si Lo s’occupait de presque tous les instruments sur Crèvecœur, Amours suprêmes accueille d’autres musiciens, à commencer par Philippe Almosnino, guitariste aperçu avec les Dogs il y a bien longtemps, avec les Wampas souvent, puis avec Tarmac plus récemment. Bref, un deuxième guitariste, signe évident d’une tonalité rock plus affirmée (on s’amusera d’ailleurs du détournement, dans le livret, du célèbre logo d’AC/DC en un AR/DC plus conforme au patronyme du chanteur).
Alors, qu’est-ce qu’il vaut le nouveau Daniel Darc ? Je ne sais pas. Je viens de le retirer de la platine. Je ne suis pas aussi bouleversé qu’à l’écoute de Crèvecœur. Tout ce que je sais, c’est que The Dø, qui tourne, là, paraît tout terne à côté. Bon, allez, j’ai quand même pris deux, trois notes, alors à défaut d’une chronique du disque, réactions d’un fan presque en direct, titre par titre, avec une seule écoute au compteur.