Le rapport du Pentagone établit qu'une grande majorité de militaires est prête à accepter l'abrogation de la loi actuelle.
John McCain s'est prévalu de ces réticences partielles pour faire valoir que l'abrogation de la loi serait préjudiciable au troupes s'opposant à l'avis du général Carter F. Ham, commandant de l'armée américaine en Europe, qui est l'un des auteurs de l'étude et qui a estimé qu'un leadership efficace serait suffisant pour lutter contre "des perturbations limitées et isolées à la cohésion de l'armée".
John McCain a déclaré "Je ne dis pas que cette loi ne doive jamais changer, mais je crois que l'abroger maintenant serait prématuré".
Le projet pourrait être rattaché à une autre loi afin de tenter de contourner les risques d'échec.
Toutefois, la plupart analystes politiques estiment que le déplacement de l'amendement relatif à l'abrogation vers un autre projet de loi n'éliminerait pas l'opposition dirigée par le sénateur McCain.
La Maison Blanche et les démocrates du Sénat ne s'avouent pas vaincus après les pronostics formulés par les Républicains et une partie de la hiérarchie militaire.
Il a déclaré "Je pense que nous avons de bonnes chances d'avoir les 60 voix sur 100 requises pour l'adoption du texte".
La Maison Blanche, quant à elle, se dit toujours pleinement engagée à l'abrogation de "Don't Ask, Don't Tell".
Un de ses porte-paroles a affirmé "C'est une priorité pour le Président, et sommes-nous persuadés que le Congrès sera en mesure de résoudre ce problème cette année".
Il a ajouté qu'il espérait que les Républicains en viendrait à la conclusion que "nous avons tous beaucoup plus à gagner en travaillant ensemble que de travailler les uns contre les autres".
Enfin, un porte-parole du sénateur indépendant Joe Lieberman, favorable à l'abrogation, a réaffirmé la confiance du sénateur dans le fait que les 60 votes nécessaires à faire barrage à une obstruction existent.
Seigneur, fais que soit ouvertement reconnue la différence.