Les gens passent, et nous passons avec.
Parfois, on s'attarde un peu,
Quelques secondes, juste un instant.
On s'arrête, mais le temps, lui, continu.
Alors on respire et on repart.
Mais on s'est attardé, un instant,
Un instant souvent de trop.
Car on a eu le temps d'avoir des sentiments.
D'aimer, pour mieux souffrir après,
De rigoler,pour mieux pleurer.
Mais les larmes ont changé: du rire à la tristesse.
Le coeur ne battra jammais plus autant qu'à ce moment,
Il battait comme si,à cet instant, il avait voulu battre autant que pour une vie entière.
Mais après,après il s'est déchiré, ne sera jamais cicatrisé de ce moment de bonheur.
Alors,ces quelques secondes de répit,
Ce présent où le temps semblait s'arrêter,
Ne devient,finalement qu'un petit souvenir.
Ce petit souvenir,qu'on pensait innoubliable,
Ne devient, finalement que fumée,pour ensuite s'effacer.
Oui, car tout s'efface.
Car les gens passent, et tentent de remplacer ces instants par d'autres.
Et que nous ne voulons plus souffrir de la nostalgie de ces instants.
Alors nous laissons faire,
Nous laissons les gens passer,
Nous laissons le temps passer, et tout envoler à son passage.
Pour ensuite mieux nous tuer...