Caynd : poème A cause d'un soir

Un beau jour

Ou peut-être un soir

Je marchais sur le trotoir

Comme tous les jours

Quand soudain,un gas

Vient vers moi

Me trouve à son goût

Et m'enmène je ne sais où;

Dans une petite rue

Que je ne connais pas plus.

Il me dit qu'il a envie de moi

J'ai beau lui dire non;

Il me dit qu'il est bon

Et que je n'est pas le choix.

Il devient fou,

Me déchire mes habits,

Comme un loup

Qui enlève la vie.

Il se fait plaisir,

Il me fait soufrir,

Il me fait subir

Tout son délire.

Je me retrouve seule, dénudée

En pensant à ce qui vient de m'arriver.

Endolorie par tous mes membres,je pleurais.

Je venais enfin de réaliser.

Sa y est; c'est terminé

Maintenant c'est de passé.

Il m'a utilisé

Comme un simple objet.

Maitenant il faut rêver.

Que ce cauchemard ne soit jamais arrivé.

Pour que demain, lorsqueje me lèverai

Tout se soient effacé.

Toute ma vie je m'en souviendrai

Lui ne sera même pas condamné.

Car ce soir là, il fesait nuit,il fesait noir

Je ne pouvait donc pas le voir.

Moi qui n'ai rien demandé.

Sa me restera gravé à jamais.

Lui restera libre et moi déprimé.

Je ne serai plus la fille que j'étais.

A cause de lui, à cause d'un soir.