Ordination de la machine.
Le pape a baisé trois fois la bande passante.
Les passantes s'arment de pilules fleuries
Jettent les dernières incandescences de l'adolescence
Jojo la science pète de joie
Son tralala électronique est béni des dieux
Mais
Jojo est trop vieux
Bien trop moche
Il sent des pieds
Jojo appuie sur start
Sart enfonce le stop
La machine a tué Jojo
Adieu Jojo
Les passantes déchirent la robe du pape.
Mon dieu, c'est un homme !
Se partagent les lambeaux en souvenir
Et vont se voir en différé à la télé.
Corpus Zitron.
Immense et bedonnant
Un soleil vert se jette sur l'été.
Numéros bidulez vous,
Les temps sont mous
Tirez sur les ordres nouveaux
Avant qu'ils ne tirent sur vous
Les théo-critiques du tac au tac
Nettoient la machine du troc
Un Jojo mort, c'est salissant,
Et il commence à puer
Des grévistes font la grève et manifestent
Les banques seules ont droit à la banqueroute
Les putains des villes,
Voudraient être putains de champs
Masculin pluriel s'il vous plaid
Tout se vend
Le plus vieux métier du monde est hétéro
Clique des commerces
En vrac du blé et des armes
Tous les goûts sont dans la nature
La moralité se perd mon bon
Y'a plus d'jeunesse
Mais comme y a plus d'vieux non plus
Y a plus qu'la machine
Moi je m'en fou,
Je m'en sortirai toujours
Car au dernier moment
En braquant vos idées, c'est sur,
Je terminerai perforé
A coups de mitraillettes
Entré par la petite porte de la machine
À Jojo qui est mort
D'un coup d'arrêt du corps
Salement embouti
Le doigt sur le bouton
Embolie
Ce bouquet d'ancolies
En boutons
Les passantes pépient
Madame Soleil couche avec n'importe qui
Tous les jours la mort tombe
Comme tombe la pluie
Indistinctement