D’ailleurs ils détestent quand on s’attaque à leur propre porte-monnaie, les banquiers, quel que soit leur pays de résidence.
Mais surtout, ces institutions ne sont en rien respectueuses de la présomption d’innocence dont doit bénéficier Assange pour des accusation suédoises plus que bizarres mais fort opportunément tombées sur le plan chronologique.
Si quelqu’un a violé un principe de droit qui pourra conduire à une sanction pénale, ce sont les auxiliaires armés des USA qui ont fourni la documentation plus qu’intéressante qui circule actuellement et qui met les chancelleries dans l’embarras. Mais le fait de les publier, quel que soit le pays concerné, ne peut être assimilé à une infraction.
La question de l’opportunité de la publication se pose, de la protection des sources aussi, et sans doute de la protection de certains informateurs ou acteurs nommés dans ces fameux câbles aussi. Mais même sur ce point, on peut franchement se demander si pareilles attitudes ou actions parfaitement amorales méritent qu’on les taise et qu’on prennent soin ou ménage leurs acteurs tout aussi amoraux.
Pour en revenir à l’action préventive des instituts financiers, on peut légitimement penser qu’elle va finir par leur être préjudiciable. Car par ci par là d’autres whistleblowers commencent à alimenter certains sites d’informations croustillantes les concernant et ce ne sera plus seulement à quelques attaques gentillettes de sites internet qu’elles devront bientôt faire face, mais à de véritables mesures de rétorsions.
Cet aspect-là des choses semble leur avoir complètement échappé.
On ne peut rien faire contre un mouvement de lutte internationale en faveur de la transparence. et ce dernier va prendre une ampleur croissante dans les semaines et mois qui viennent.
Plutôt donc que de jouer les oies blanches pour plaire aux gouvernants, ces instituts auraient mieux fait de faire preuve d’ indépendance d’esprit, d’un peu de courage et de se souvenir que l’argent des armes, de la corruption, de la drogue, des dictateurs et d’autres saletés continue de traîner à longueur d’années dans leurs caisses, pour le plus grand bien de leurs propres résultats annuels et sans qu’évidemment il ne soit question de fermer un seul compte.
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