Vive le “populaire”

Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il allait demander au gouvernement de conduire une “réforme de la justice pour rapprocher la justice des citoyens”, avec notamment la participation de ces derniers, au côté du juge, à l’occasion des décisions de libérations conditionnelles éventuelles. C’était le thème d’une note récente ” Juger sans le peuple “ sur laquelle Makhno faisait le commentaire que nous publions aujourd’hui.

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Ah ! Ça ! La “reconnaissance des préoccupations populaires légitimes”, à “donf !” que je suis pour.
Mais : “Osons ! Osons !”

- Pourquoi se limiter à ce genre de minuscule “gadget sociétal (à visées sécuritaires)” qui va au passage, “coûter un bras” ?
- Pourquoi ne pas avoir aussi recours à l’opinion du “populaire” quand il s’agit de “dégraisser” dans une boutique, voire de la fermer alors qu’elle est rentable (et s’est largement gavée des deniers publiques) uniquement pour faire grimper les cours en bourse ?
- Pourquoi ne pas avoir aussi recours à l’opinion du “populaire” quand des patrons voyous délocalisent leurs profits vers des cieux fiscalement plus “cléments” ?
- Pourquoi ne pas avoir recours à l’opinion du “populaire” quand des responsables politiques (de tous bords), se font prendre avec les doigts dans le pot de confiture jusqu’aux coudes ?

Et je pourrais continuer ainsi longtemps la liste des domaines dans lesquels on pourrait avoir recours avec profit à l’opinion du “populaire” (mais je ne veux pas nan pu abuser).
N’empêche, l’idée n’est pas inintéressante du tout, faudrait juste la creuser un peu.
Soyons clairs, si l’objectif poursuivi est bien celui annoncé, je “plussoie” vigoureusement, mais je crains fort (”chat échaudé”), qu’il ne s’agisse une fois de plus que d’un “coup de com” (qui ne durera que le temps des “coups de com” habituels) et d’une tentative de diversion supplémentaire, destinée à cacher un bilan catastrophique, y compris dans le domaine de la sécurité (mais pas que).

Et vive le “populaire” !

Cordialement

Makhno