Cette honte, elle m’est arrivée plusieurs fois sans que j’apprenne vraiment de mes erreurs…
Il y a de cela fort longtemps, je me rendais dans un grand restaurant chaussée de superbes talons aiguilles. Certes, mes petits pieds étaient déjà en souffrance mais tant qu’on a le style, tout est supportable.
Le problème, c’est que, le style, je ne l’ai pas gardé longtemps.
Nous arrivons au restaurant et, oh drame, le sol n’est autre qu’une succession de planches en bois avec, entre chacune, un bel espace vide (le cauchemar des talons aiguilles !). Comme je n’en rate pas une et ce malgré une prudence incroyable, le talon se coince dans le sol qui, bien entendu, ne veut pas me rendre ma chaussure (assez petit pour rentrer dans le trou mais trop gros pour en sortir ; vous le croyez ?!). Ouf, personne ne remarque rien …
(Honte 7) Jusqu’au moment où, statique depuis 2 minutes, je suis obligée d’ôter ma chaussure, de m’accroupir sur le sol (alors uni-chaussée) et d’user de mes deux mains, en tirant de toutes mes forces, afin de récupérer mon soulier (telle la Cendrillon des temps moderne) – avec, évidemment, les yeux des clients rivés sur ma personne.
C’est ce qu’on appelle la grande classe ! La où je m’épate, c’est que j’ai réussi à décliner cette honte avec un tas de variantes du type : bouches d’aération, gros tapis extérieurs, pavés en ville, tapis de voiture… Une véritable experte.
Ce qui me rassure ? Ca arrive aussi aux reines et princesses de ce monde (Mary du Danemark – lien ici ).
Néanmoins, par prévention, je suis devenue accro aux ballerines.