Moulins à huile

Publié le 09 décembre 2010 par Goure

Comme c’est la saison de cueillir les olives et de les porter au moulin pour obtenir de l’huile , j’en profite pour vous présenter les moulins à huile d’Ampus (Livre de M. Faure - Chapitre “Les moulins à huile” pages 93 à 96.)

Deux moulins à Ampus.
“En 1766 , il n’existait que deux moulins à huile dans le terroir d’Ampus :
- un moulin à eau situé au quartier de Rebouillon;
- un moulin à sang* situé à la partie inférieure du village.
Moulin à sang *: Ne pouvant utiliser l’eau comme force motrice, ce moulin était mu par un animal ou des humains.Le moulin à sang appartenant à la Commune, recevait les olives de la partie supérieure des Adrechs et celles du quartier de Couan.
Construction d’un troisième moulin:
En 1767, le seigneur d’Ampus conçut le projet de faire construire un moulin à eau à la portée du village**, persuadé que les habitants y porteraient leurs olives de préférence au moulin à sang de la Commune. Mais le seigneur fut trompé dans son attente: le moulin à sang ne fut pas moins en activité que son moulin à eau.
Ces deux moulins accélérèrent  tellement le travail qu’un mois ou un mois et demi suffisait (au lieu de 4 ou 5 les bonnes années).
Troisième Moulin**: ce  moulin se trouvait sur la face nord du jardin du Seigneur, en bordure du canal de Fontigon, au-dessus du village.
Le   moulin seigneurial ne fonctionna que de 1768 à 1791.Cette année-la , la Commune fit convertir son  moulin à sang en moulin à eau.
L’affermage du moulin à huile communal était mis en adjudication tous les quatre ans.”
Extraits du chapitre “Les moulins à huile” - M. Faure - Lisez tout le chapitre très intéressant.
A suivre…

Fonctionnement du moulin à huile traditionnel . Cliquez

Mes parents conservaient l’huile d’olive dans une jarre comme celle-ci. L’huile était préservée des impuretés et des souris par un couvercle en bois, et au-dessous un linge propre pour une bonne étanchéité.Il nous fallait une soixantaine de litres d’huile d’olive par an. Notre cuisine était faite exclusivement à l’huile d’olive .
Ma tante Camille Michel avait beaucoup d’oliviers aux Adrechs , aussi avait-elle de nombreuses jarres. Dans les années 50/60 , des “prédateurs” écumèrent les campagnes et achetèrent à bas prix ce qui avait de la valeur. C’est ainsi que ses belles jarres authentiques prirent le chemin des jardins des riches de la Côte !

Video : La cueillette des olives