genre: thriller, suspense
année: 1945
durée: 1h50
l'histoire: Constance, médecin dans un asile d'aliénés, tombe amoureuse du nouveau docteur. Cependant, elle s'aperçoit rapidement que l'homme qu'elle aime est en réalité un malade mental qui se fait passer pour le Docteur Edwardes. Quand il prend conscience de son amnésie, il croit avoir tué le vrai docteur et s'enfuit de la clinique.
la critique de Eelsoliver:
Alfred Hitchcock, le maître du suspense, livre encore un petit joyau, La Maison du Docteur Edwardes, certes peut-être un peu moins connu que certains classiques du réalisateur.
La maison du Docteur Edwardes est avant tout une histoire d'amour impossible entre une jeune femme, Constance, qui travaille en tant que médecin dans un hôpital psychiatrique, et un docteur, le même Dr Edwardes.
Seul souci, et il est de taille, le médecin en question n'est pas celui qu'il prétend être. La supercherie est vite découverte. Une question se pose alors: qu'est devenu le vrai Docteur Edwardes ?
Le beau jeune homme (Gregory Peck) est en réalité un malade mental, mais un patient dont Constance (Ingrid Bergman) tombe éperdument amoureuse.
Elle décide alors d'enquêter avec lui sur les traces du véritable Docteur Edwardes, le mystérieux inconnu étant amnésique et étant persuadé d'avoir assassiné le médecin...
A partir de là, Alfred Hitchcock livre un thriller de qualité, brillant dans sa mise en scène froide et austère. De ce fait, le spectateur est amené à se poser de nombreuses questions et finalement à s'interroger sur la santé mentale de son héroïne, Constance, séduite par un patient.
Ce qui est évidemment interdit... Les acteurs sont évidemment excellents, surtout Gregory Peck dans un rôle à contre-emploi.
Un très bon cru hitchcockien !
Note: 15/20