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Le pouvoir de l imaginaire (53 ):les preuves de la dilatation de l espace , selon MARINONI

Publié le 09 décembre 2010 par 000111aaa

Continuant d être fidèle à mon plan de publication , et sans avoir achevé de regarder les caractéristiques d un modèle d espace ni inflatoire ni expansif proposé par un de mes lecteurs (JJ.MICALEF) ,mais que je continuerai par la suite d examiner , je vous propose aujourd’hui de regarder un modèle d univers tout à l opposé , et présentant des résultats expérimentaux vérifiables , celui de CHRISTIAN MARINONI ….J’espère , par ce moyen que vous ne m accuserez ni de sectarisme ni de ne savoir trop sur quel pied danser ! Je vous laisserai  en effet la conclusion : ce sera  à vous ,en définitive , de choisir ce qui vous aura convaincu ! Je dois en outre rajouter que cet article répond a une question précise de mon lecteur NOLATS  sur  la gaussienne blueshift-redshift  dans les amas …..

1°/ PRESENTATION   DE L AUTEUR ET DES EQUIPES AVEC LESQUELLES IL TRAVAILLE

Christian Marinoni , 41 ans   , de nationalité italienne , est actuellement professeur à l Université de Provence , au Centre de physique théorique   et travaille avec 3 teams internationales de physiciens et astronomes sur les redshifts   et en particulier dans le cadre d’ une collaboration internationale, composée de 51 scientifiques répartis dans 24 institutions, utilisant le spectrographe VIMOS , dont le responsable est Olivier Le Fèvre, directeur du Laboratoire d'astrophysique de Marseille .C.MARINONI l a publié avec Adeline BUZZI   l article que je vais vous présenter

2°/ PRESENTATION GENERALE DES DIFFICULTES ACTUELLES

Au cours des dernières années, ( à partir de 1998) plusieurs types d'observation, telles que les mesures des distances des supernovae très éloignées de type1A ont semblé fournir des éléments de preuves que l'expansion de l'univers s'accélérait . SUR CETTE BASE qui nécessite une vérification de l utilisation pertinente des 1A   comme chandelles d énergie standard et permettent une métrologie de l univers lointain , les cosmologues ont avancé l idée que ce surcroît d expansion " récente" était alimentée par ce qu'on appelle la phase devenue dominante de l'énergie sombre….. Malheureusement, à ce sujet ,des hypothèses rivales se sont alors exprimées :je vous en ai maintes fois parlé dans la série « LA PHYSIQUE DES HORIZONS HUMAINS ».Cette énergie répulsive , dilatant l espace -temps aurait été archi dominante dans la phase d inflation initiale de développement de notre univers   et serait :

   -soit explicable par la valeur de la constante cosmologique Λ de l équation complète et modifiée d’EINSTEIN ….. En quelque sorte , une énergie intrinsèque sous forme d’un champ scalaire constant qui présent en tout point du continuum spatio-temporel vide , avec un choix convenable de signe et de valeur, pourrait s'opposer à la gravité et modifier le profil d'évolution de la « taille de l'univers » (facteur d'échelle dans la métrique copernicienne FLRW). ).

 La valeur de cette constante est le sujet d une bagarre entre les cosmologistes qui lui attribuent l ordre de grandeur minuscule of 10−29g/cm³, soit environ entre 10puissance - 120   unités de Planck réduites tandis que les physiciens nucléaires préféreraient une «  énergie du vide » plus «  monstrueuse »  de valeur 1 !. je dois aussi rajouter que cela se manifesterait sous la forme d une 'équation d'état avec une pression négative P qui violerait la version forte du principe d'énergie, c'est-à-dire : 3P + ρ > 0, ρ étant la densité d’énergie de Λ

-   soit explicable par un modèle variable d expansion dans le temps et l espace par un champ dit de quintessence (, ANDREI LINDE ) 

-   soit explicable tout autrement par la théorie des cordes et des branes (Leonard Susskind et Paul Steinhardt se disputent sur ce point)

3°/ LES APPORTS   DE MARINONI ET DE L EQUIPE VIMOS/ETC

C omme on l a vu N FOIS la loi de Hubble   stipule que la vitesse à laquelle les objets s éloignent les uns des autres est proportionnelle à la distance entre elles, 70,4 km /sec /Mparsec .

La technique est basée sur un phénomène bien connu : le déplacement des galaxies dans les amas résulte de la somme COMPLEXE  de l'expansion globale de l'Univers , et des effets dus à la matière présente dans l'environnement local. "À partir des vitesses d'un grand échantillon de galaxies, observées 7 milliards d'années dans le passé, nous avons reconstitué la structure en trois dimensions d'un volume important de l'Univers lointain et ainsi observé la distribution des galaxies dans l'espace 3D" indique Olivier Le Fèvre, avant de préciser que "les vitesses contiennent également une information sur le déplacement relatif local des galaxies. Ce dernier introduit des distorsions, petites mais mesurables, par rapport à leur déplacement global. La mesure de ces distorsions est une façon de tester la nature de l'énergie sombre."

EN FAIT ,ce   que Marinoni et Buzzi ont mené ensuite a été d introduire une astuce géométrique simple :étudier  le type de système pour lequel les mouvements locaux peuvent être filtrés de façon assez simple. Ils ne mesurent pas une forme en tant que telle mais plutôt l'orientation de paires de galaxies qui sont en orbite l’une autour de l'autre   Ensuite , supposant que les paires de galaxies devraient être orientés de façon aléatoire et donc qu’un grand nombre de ces systèmes binaires devraient avoir une distribution uniforme des orientations , toute déviation de cette distribution, est à même de révéler l'influence de la géométrie dans l'espace étudié et en meme temps l'énergie sombre présente , une fois que tous les effets locaux ont été supprimés

Pour comparer leur technique avec les observations ils ont mesuré les orientations de paires de galaxies à partir des données de l'enquête «  DEEP2 redshift » des galaxies et ensuite utilisé des données plus locales du Sloan Digital Sky Survey pour calibrer le mouvement des galaxies elles-mêmes. Leur analyse tombe d'accord avec le modèle cosmologique standard concernant à la fois la géométrie de l'univers et l'abondance de l'énergie sombre -….Et tout ceci confirme que l'univers est  bien plat, en d'autres termes qu'il suit les lois ordinaires de la géométrie euclidienne, et que l'énergie noire représente environ 70 % de la teneur en énergie-matière de l'univers.

L’utilisation de la constante cosmologiqueΛ reste donc la meilleure solution !

 a suivre


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