Noël en Alaska

Elisabeth Duval
illustrations de Elsa Oriol
Kaléidoscope
22 pages

Résumé:

Babou, l’ours polaire, n’a pas le moral. Il en a assez d’être blanc. Comme le paysage qui l’entoure, se dit-il, limite invisible, quasi-insignifiant… faut que ça change! Décidément Babou ne sera jamais accusé de faire les choses comme tout le monde...

Mon commentaire:

Babou est un adorable ours polaire. Il est blanc, l'Alaska c'est blanc, la neige et le ciel glacé, c'est encore blanc. Babou ne veut plus passer inaperçu. Il a envie de se démarquer, il a envie d'être différent, d'avoir l'impression d'exister et d'être quelqu'un à part entière.

Le père Noël commence toujours sa tournée par les oursons blancs de l'Alaska. C'est le grand sapin des ours qui guide le père Noël jusqu'à eux: ses couleurs attirent son traîneau et il laisse en passant les cadeaux pour les petits oursons. Sauf qu'un événement l'empêche de voir le sapin et c'est Babou et son imagination débordante qui sauvera leur Noël.

Babou avec ses idées, effrayait tout le monde car il devenait une cible pour les chasseurs, cible beaucoup trop visible. Et c'est pourtant cette idée bizarre qui leur offrira la liberté. L'album est une très belle histoire de Noël. L'idée des oursons, du père Noël et des couleurs est vraiment intéressante. C'est une belle façon de démontrer que chacun est unique et peut revendiquer sa différence et le droit d'être qui il est.

Les illustrations sont jolies, l'auteur réussit bien à peindre un univers tout blanc où se démarque quelques coloris. L'arrivée du père Noël entraîne beaucoup de mouvement dans le dessin et dans ce monde de blancheur qu'est l'Alaska de Babou.

Un très bel album de Noël, différent, que j'ai particulièrement apprécié! Le message est beau et la fin est assez amusante. J'aime beaucoup. Noël en Alaska est une belle découverte!

Un extrait:

"Je ne supporte plus tout ce blanc.
-Mais c'est l'Alaska, mon vieux. Nous vivons à deux pas du grand Nord. Chaque année, nous pouvons regarder le père Noël s'envoler au-dessus de nos têtes! Si tu crois que ça n'est pas un privilère que le monde entier nous envie..."