Multiplication des agressions et des actes de violences

Multiplication des agressions et des actes de violences : élargissement de la liste des armes blanches aux épées, coupe-ongles et arrache-clous ... Les services de sécurité mènent ces derniers jours une vaste campagne de lutte contre les porteurs d’armes blanches. Des sources sécuritaires ont indiqué au journal Echorouk que plus de 1 500 jeunes ont été arrêtés au niveau national pour port d’armes blanches.

Certains agresseurs ont été interpelés suite à la perpétration d’un crime ou après à une agression avec ces différentes armes blanches. Des sources bien informées ont indiqué au journal Echorouk que la gendarmerie nationale et la police ont élargi la liste des armes blanches, à 100 « objets », dont les coupe-ongles, tournevis, bouteilles, marteaux, arrache-clous etc. La juridiction compétente a, pour sa part, durci les sanctions contre les porteurs de ces armes blanches. En effet, les peines d’emprisonnement pour ce type d’infraction sont passées de six (6) mois à deux années. L’exposition des épées dans les salons de thé, les cafeterias, les salons de coiffure dans endroits où se réunissent les jeunes est strictement interdit. Le mois dernier, les services de sécurité ont mis sous mandat de dépôt à Baraki un propriétaire d’un salon de coiffure pour exposition d’une épée sur un des murs de son local. A ce propos, des sources sécuritaires nous ont expliqué que les éléments de la police ont le droit de poursuivre en justice un citoyen pour port d’une arme blanche interdite, et ce selon l’aspect de son porteur : repris de justice, lors de bagarre etc. Il est important de préciser que tout  moyen servant à commettre un crime est considéré comme une arme blanche, même s’il s’agit d’un stylo, ont indiqué nos sources. Les poursuites en justice concernent également la gent féminine. Cette décision vient suite à la multiplication ces derniers temps d’agressions perpétrées par des femmes. Pour faire face à ce phénomène, des agents de sexe féminin ont été mobilisées au niveau des ports et aéroports et certains autres endroits pour fouiller les femmes suspectes. Si l’agent trouve chez la suspecte une arme blanche, elle sera systématiques estée en justice. Ces mesures interviennent suite aux proportions alarmantes qu’a pris le phénomène de la violence en Algérie et la multiplication des agressions sur les citoyens. Rappelant, par ailleurs, que ces actes ont pris des proportions alarmantes même au niveau des institutions publics officielles, tels que les établissements scolaires, les hôpitaux. Ainsi, plus de 1000 affaires liées à des agressions sur fonctionnaires ont été enregistrées durant le premier semestre 2010 au niveau des différents établissements. En plus de cela, les vols à main armée ont également connu une hausse alarmante au niveau des marchés populaires et dans la rue. Un nouveau phénomène est apparu entre 2009 et 2010. Il s’agit de batailles  opposant des gangs. ces derniers, dont 10 ont été démantelés par les différents services de sécurité, sont composées en moyen d’une dizaine de membres. Ils se livrent à des batailles violentes dans lesquelles différentes armes blanches sont utilisées. Il s’agit notamment de bombe lacrymogène, des barres de fer et même des bâtons de baseball. Des spécialistes en sécurité estiment que le phénomène de violence en Algérie est dû à des motifs futiles tel que la drogue, le partage des objets volés, pour une place dans un parking et même des batails entre famille à cause du linge. De violentes disputes au niveau des marchés sont enregistrées quotidiennement en Algérie. Ces violences ont fait en 2010 pas moins de 20 morts. Les victimes sont en majorité de la frange des jeunes. Des coupe-ongles, tournevis, des lames rasoirs ont été souvent à l’origine de ces morts.

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