On s’en serait douté !…
Faut quand même pas être grand clerc pour supposer que grossir provient, la plupart du temps, d’un « trop manger », passager ou chronique !
Pour… donner du poids à ces arguments, voilà qu’il a fallu recourir à des chercheurs.
Et, le bon sens, dans tout cela ?
Démodé, il n’ose même plus énoncer ses principes… de bon sens !
Prenons un exemple. On nous dit : « mangez du beurre allégé, des yaourts allégés, pour ingurgiter moins de gras », « buvez des sodas lights, pour absorber moins de sucre »…
Première idée, certes « saugrenue ». Et si, tout simplement, on continuait de manger du vrai, de l’entier, du savoureux… mais en moindre quantité ?
Deuxième idée, sûrement encore plus « sotte que grenue ». Et si on remplaçait, le gras , le sucré, par d’autres aliments moins gras et moins bourrés de sucre rajouté, en réduisant les chips, la confiture, la charcuterie, les conserves industrielles ?
Troisième, et dernière idée : et si on privilégiait les aliments plutôt riches en protéines sans être gras, comme la viande blanche ou le poisson ? En revanche, pédale douce sur le pain et le riz, un peu trop riches en glucides.
On se résume : un peu plus de protéines et un peu moins de glucides et lipides.
Simple, non ?
Ben il a fallu dépenser 14,5 millions d’euros dans une étude européenne pour redécouvrir ces règles de bon sens ! Baptisée « DIOGENES » (pour Diet, Obesity and Genes), cette étude avait pour objectif de définir le régime alimentaire optimum pour prévenir et combattre l’obésité. Leurs conclusions ? Idem ci-dessus.
La solution idéale en plus, disent ces chercheurs, pour ne pas reprendre de poids, comme c’est trop souvent le cas, après les régimes amaigrissants, sérieusement remis en cause, ces temps-ci…
Signé : Petitgrognon.