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Suite à la fin de saison des Carabins qui a été secouée par la tempête Santerre/Maciocia, nous n'avons jamais eu l'occasion de produire un post-mortem de la saison complète en bonne et due forme, alors, maintenant que la poussière est retombée, plongeons...
Lorsque les DeuxFans se promènent en société, nous nous faisons régulièrement demander, par notre boucher, notre boulanger, notre maréchal-ferrant: et puis qu'est-ce qu'il s'est passé avec vos Carabins?
Et bizarrement, cette année, nous ne savions pas trop quoi répondre:
-Bien qu'il ait terminé l'année de façon plus modeste, Rotrand Sené a dominé tous les porteurs de la LFUQ pour l'ensemble de la saison.
-Le quart A. Nadeau-Piuze, à sa première année à la barre de l'attaque, bien qu'irrégulier, a relativement bien fait, terminant même la saison en établissant un record de verges pour les gains aériens dans un match.
- Suivant les traces de ses illustres prédécesseurs, la coriace unité défensive, terminant au 2e rang de la LFUQ pour les verges allouées, et à l'exception de la défaite à Bishop's, a toujours tenu l'équipe dans le match.
- L'équipe a connu sa part de blessés en début de saison, mais la situation s'était replacée avant la première défaite.
- La saison a débuté par un gain inspirant contre Sherby, en dépit d'une ligne offensive amochée qui ne totalisait qu'une dizaine de matches d'expérience au maximum.
- Lors du match nous opposant aux futurs détenteurs de la Coupe Vanier, le Rouge & Or, lorsqu'on fait le décompte des premiers jeux obtenus, les Bleus furent la seule équipe SIC à réussir l'exploit de les dominer dans cet aspect, et ce, de belle façon (22 premier jeux contre 10 pour les visiteurs).
- Il n'y avait pas de dissension dans l'équipe, et coach Santerre était très apprécié de ses troupiers (comme l'avenir le démontrera).
- Les unités de couvertures ont fait du bel ouvrage toute l'année, celles de retour de botté et les botteurs proprement dits, étaient plus ordinaires.
Mais alors, quoi répondre à notre dentiste quand il nous pose la question en nous gardant la bouche ouverte avec plein d'instruments métalliques l'occupant à l'exception de : ggrrdeeeuhhhllltlllll ??
Étrangement, la réponse nous est venue de coach Constantin. En entrevue radiophonique, J. Éthier, l'ex-CO de la ville qui tient mordicus à son aréna, disait qu'un des critères importants de son ex-entraineur-chef était la performance de son équipe post (c'est le mot "étiquette" du jour) revirement. Il expliquait que la réaction des siens suite à un revirement, positif ou négatif, était un indicateur indéniable du "caractère" d'un équipe. Lorsqu'on jumelle cette théorie face à la saison des Carabins, on constate qu'on a littéralement échoué dans cette phase du jeu. On n'a qu'à penser au match contre Qc city, où après l'interception O. Turcotte-Létourneau, B. Prud'homme a réussi une passe de notre ligne de 10 à J. Feoli-Gudino menant à un touché important. Dans ce même match, il n'y a eu qu'un seul autre revirement, soit l’échappée de P. Lochard à la mi-terrain alors qu'il restait encore une minute à la partie et que le CEPSUM était littéralement en feu. Nous fûmes incapable d'en profiter. Ou encore, dans le match éliminatoire contre Sherby, après le jeu truqué de V. Garwood, nous n'avons pu empêcher les visiteurs de marquer à notre ligne de 12.
Du côté de l'attaque, ça n'a guère été mieux, nous n'avons pu, là non plus, concrétiser les turnovers en points. Dans la défaite contre ConU, malgré 4 interceptions (!) de J. Hamel et d'une autre de J. Beaulieu-Richard, nous avons été incapable de convertir ceux- ci en autre chose que 2 placements, pendant que de leurs côtés, ils transformaient des échappés de Frank Bruno en touchés. Il faut dire que l'irrégularité de nos botteurs de placement toute la saison durant n'ont pas aidé cette statistique, mais ils font partie de l'équipe...
Nous pourrions multiplier les exemples, mais ça été ainsi dans plusieurs cas, jumelé à une attaque anémique dans la red zone...
Donc, comment fait-on pour améliorer cet aspect du jeu en 2011? On l'ignore, mais l'an prochain, on va avoir cet aspect du jeu à l’œil!
Captation photographique: Dom Bernier. J. Feoli-Gudino s'apprêtant à recevoir une passe de B. Prud'homme, #50 J. Beaulieu-Richard arrivant trop tard pour empêcher le touché.
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