Jean-Charles de Castelbajac est un créateur de mode français. En 1978, il crée la marque qui porte son nom et habille Farah Fawcett dans Drôles de Dames. Passionné d’art contemporain, toutes les tendances de l’époque l’influenceront, du graphiti dans les années 80 au retour du Rock dans les années 2000. Au fil des années, sa créativité dépasse le cadre du prêt-à-porter, pour aller vers le design, la réalisation de court-métrage, l’écriture et l’art. Entre une robe pour Lady Gaga et son installation autour de la statue équestre d’Henri IV du Pont Neuf, JC/DC répond avec esprit et coeur au fameux questionnaire de la Grande Dépression. Merci à lui.
crédit photo : Romain Le Cam
Le morceau où vous aimez noyer votre chagrin ?
Roxy Music - Song for Europe
Malcolm Mac Laren - You need hands
Malcolm Mac Laren - You need hands
Jacno - Lawrence d’Arabie
La dernière fois que vous avez pleuré ?
“Ma mélancolie sommeille comme la braise attend le souffle”.
Je n’ai plus de larmes, mais d’immenses vides coté frères d’armes aux abonnés absents qui me coupent le souffle et je suffoque en silence, secret.
La déprime est-elle source de création ?
Abyssales, j’ai longtemps utilisé mes blessures comme pierre angulaire de mon imaginaire. La couleur était le cheval de Troie de mes visions noires.
Votre artiste dépressif(ve) préferé(e)?
Cyprien Gaillard et Louis-Marie de Castelbajac, deux artistes habités par une vision intense sur l’énergie du chaos, par les ombres, les fantômes, les traces.
Un film qui vous file le bourdon à chaque fois ?
Bambi, nous avons une blessure en commun.
La chanson ou l’artiste qui est un phare pour vous en cas de déprime ?
Robert Malaval. “Kamikaze fin du monde” visionnaire, transcandentale et cosmique, son oeuvre m’a bouleversé.
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