3096
jours
de Natascha Kampusch
JC Lattès (octobre 2010)
308 pages
Résumé
Le 2 mars 1998, la jeune Natascha Kampusch va pour la première fois à l’école à pied. Elle est enlevée sur la route par Wolfgang Priklopil, un ingénieur électricien d’une trentaine d’années. Elle
réussira à s’échapper après 3096 jours.
Voici le récit de cette captivité terrible : pendant dix ans, elle restera enfermée dans une pièce de 5 mètres carrées, la plupart du temps dans le noir et pendant les six années suivantes elle
sera son esclave domestique.
Sous le joug de la violence et surtout d’un terrible harcèlement psychique de son agresseur, elle réussira à résister à sa séquestration et à s’enfuir.
Un récit bouleversant et terriblement émouvant.
Traduit de l'allemand par Olivier Mannoni et Leïla Pellissier
Mon avis
Il m'est difficile de donner un avis sur un tel livre. Cette histoire tout le monde la connaît tant elle a été médiatisée. En août 2006, on apprend que Natascha Kampusch , jeune
autrichienne de 18 ans, revient du pire en réussissant à s'échapper alors quelle avait été enlevée 8 ans auparavant .
Dans ce livre, elle revient tout d'abord sur son enfance (l'avant enlèvement) , puis nous fait revivre les 3096 jours de calvaire qu'elle passa enfermée dans une pièce minuscule cachée sous
le maison de son ravisseur, où elle fut maltraitée physiquement et mentalement.
Je m'abstiendrai de tout jugement quant au contenu de ce livre; certes les circonstances atténuantes qu'elle trouve à son ravisseur peuvent sembler paradoxales, (ainsi que le peu d'indulgence
qu'elle parait avoir envers ses parents lorsqu'elle relate les premières années de sa vie en début du livre). Mais ce qu'a vécu cette fille est tout simplement abominable , qu'elle ait
trouvé les ressources nécessaires pour survivre à tout ça et s'en soit sortie saine et sauve relève du miracle. Et sauf avoir vécu la même choise, il me parait difficile - et indécent- de porter
des jugements ,ou d'apporter des tentatives d'explications qui ne sauraient être que de la psychologie de comptoir.
Un récit fort et assez bouleversant , prenant et oppressant, que je déconseillerai à tout ceux pour qui littérature est synomyme de rêve et d''évasion
Et je remercie les Editions JC Lattès pour leur confiance.