Petite pensée émue aujourd'hui, anniversaire des 1 an de mon nouveau dos, dont on se souvient qu'il fait partie des ingrédients indispensables pour cuisiner. Après tout ce que j'ai traversé, sachez que je vais fort bien et qu'en plus de cuisiner, je fais moultes activités physiques qui me ravissent (et m'ont fait apprendre plein de mots en hongrois pour me repérer dans l'espace et parler de mon corps).
Dimanche, après le brunch, nous avions d'ailleurs décidé d'aller à la patinoire, la jolie en extérieur qui vient d'être installée devant la sublime mairie du III. ème arrondissement sur une des ces petites places qui donnent à Budapest un charme de village. Mais finalement, il y a aussi eu de la brioche maison avec des confitures, des clémentines, du café et les sablés au chocolat de Clotilde Dusoulier et on a donc plutôt préféré manger jusqu'à 18h avant de repartir repus.
Pour les sablés aux 4 chocolats :
110g de beurre doux ramolli
100g de sucre blond
½ cuillère a café de fleur de sel
1 cuillère à café d’extrait de vanille
140g de chocolat noir
60g de farine blanche
60g de farine complète
30g de cacao non sucré
½ cuillère à café de levure
30g de grué de cacao
Laisser le beurre ramollir à température ambiante puis le malaxer avec le dos d'une cuillère pour obtenir une pommade bien lisse.
Ajouter le sucre, le sel et la vanille. Faire fondre la moitié du chocolat au bain marie et l'ajouter au mélange au beurre. Mélanger les poudres à part et les ajouter au mélange en pétrissant à minima. Ajouter le grué de cacao et la deuxième moitié du chocolat coupé en petits morceaux.
Faire une boule, filmer et laisser reposer au réfrigérateur au moins 20 minutes.
Former les sablés, les poser un peu espacés sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé et enfourner 10 à 12 minutes à 180°C.
Et puis avant les sablés, il y a eu les empanadas, et j'ai compris pourquoi c'est devenu la nouvelle lubie de Loukoum°°°. La recette de la pâte est absolument parfaite, celle-ci s'étale à merveille et est très facile à travailler. J'ai remis au réfrigérateur les chutes pour faire de nouveaux empanadas, et tout a à nouveau été très facile.
Pour la pâte, il vous faut :
350g de farine
½ cuillère à café de sel
175 g de beurre fondu
1 œuf battu
100 ml d’eau chaude
Du lait pour dorer
Mélanger la farine et le sel, faire un puits et y verser le beurre fondu et l'œuf battu. Mélanger et ajouter un peu d'eau chaude pour former une jolie pâte ferme. Pétrir une dizaine de minutes (j'ai utilisé mon KitchenAid, il fait ça si bien). Faire une boule, filmer et laisser reposer au frais 30 minutes.
Pour la garniture, c'est un peu free style. On trouve différentes idées chez Beau à la louche, mais on peut aussi improviser en fonction de l'humeur du réfrigérateur. Je suis partie sur une base crème de sardine/paprika (ma nouvelle lubie, et pour cause).
3 boites de sardines (les miennes étaient de très mauvaise qualité car mon fournisseur officiel a tristement changé de marque, et je m'excuse auprès de mes invités pour ces sardines de second rang).
1 cc de paprika fort
3 cs de crème fraiche épaisse
Retirer les arrêtes des sardines, bien les égouter et les écraser à la fourchette avec le paprika et la crème pour obtenir une belle purée. Rectifier l'assaisonnement. Il est plus facile de garnir les empanadas quand la farce est épaisse.
Préchauffer le four à 200°C. Étaler la pâte, découper à l'emporte-pièce des cercles de 10-12 cm de diamètre, garnir avec la farce, replier et sceller après avoir humidifié les bords.
Dorer au pinceau avec un peu de lait, poser sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé et enfourner 20 minutes jusqu'à ce que les empanadas soient bien dorés.
Le lendemain, j'ai fini mon reste de pâte avec une garniture faite de poivrons marinés mixés et de fromage de chèvre frais, un pur délice, et très pratique à faire rentrer dans un bento.
Empanadas poivrons-chèvre, salade verte, fleur de jambon,
Cup de crème patissère au matcha, cœurs en sucre, brioche maison, clémentine
Variantes de l'Ingrédient manquant :
- Figurez-vous que dorer un truc au pinceau sans pinceau, c'est super chaud. J'ai retourné tout mon appartement pour trouver quelque chose qui s'apparente à un pinceau, mais à part celui pour le blush de ma trousse à maquillage, je n'ai pas trouvé. J'ai opté pour du trempouillage de Sopalin dans le lait, mais c'était assez gore et il y a eu du lait partout. Si on prend aussi en compte le fait qu'un pinceau m'aurait bien facilité la vie pour sceller la pâte avec de l'eau et pour fermer mon nori dans les makis au saumon, il est temps que j'investisse (subjonctif présent).
- Sinon, c'est officiel, je ne sais pas comment j'ai survécu toutes ces années sans KitchenAid : chantilly, brioche, empanadas, Kiki a été sur tous les fronts et c'est une vrai merveille.
trouvé un livre suisse de recettes pour enfants: à chaque page, un pays différent; le tout, dument lavable ! (oui, les enfants et moi, on tourne les pages avec les mains bien grasses et mouillées, no
comment !) Les enfants suisses sont certainement très précoces, car il faut beaucoup de méthode,
d'application, et un certain talent pour obtenir le résultat ad oc ! Ben j'ai réussi ! et je n'avais que 33 ans ! (et j'suis pas helvète ).
Bon, à te lire, on conclut qu'il vaut mieux prendre de la brioche qu'une bûche (surtout avant Noël)...Glissons, glissons... Je n'ai pas de Kitchen Aid et ma cuisine n'est pas très bien équipée. Cependant il me manque toujours plein d'ingrédients alors si tu veux venir tester des recettes sur la Côte d'Azur... ne te gêne pas hein :p J'adore le nom de ton Kitchenaid ! :-) J'allais oublier : quelle chance de pouvoir apprendre le hongrois sur place... Je ne sais pas du tout à quoi ça ressemble oralement, mais j'adore l'aspect visuel du hongrois, avec tous ces "trémas"...