Le ministère de la Santé a publié le 30 novembre, le tableau de bord des infections nosocomiales – infections développés à l’intérieur des hôpitaux. Le tableau montre la situation telle qu’elle a évolué en 2009, révélant que près de 92% des établissements de santé français (soit plus de 9 établissements sur 10) sont engagés dans des efforts soutenus contre ce type d’infections. La plupart des établissements de santé figurent à présent dans les classes A et B, et seulement 17 établissements dans la classe E, qui indique de mauvais résultats. Ce classement a été établi en fonction de l’indicateur ICALIN portant sur les moyens et les mesures de prévention des infections nosocomiales.
Ce sont de bons résultats, mais le Ministère de la Santé voudrait atteindre de nouveaux objectifs jusqu’à 2012. Le taux d’incidence des accidents exposant au sang devrait être réduit de 25%. Dans la nouvelle étape, on développera aussi de nouveaux indicateurs pour les principaux risques, à savoir les bactéries multi-résistantes, les actes invasifs, les infections graves.
L’infection nosocomiale est une infection contractée par un malade pendant l’hospitalisation pour une autre affection. Ces infections tuent encore chaque année des milliers de Français.
Le traitement prophylactique des infections nosocomiales comprend premièrement le respect rigoureux des principes d’aspepsie et antisepsie, antibioticothérapie rationnelle, l’utilisation de compartiments tout à fait séparés pour les malades septiques et aseptiques, le respect des principes d’hygiène individuelle et collective, le changement des antibiotiques utilisés après une certaine période, pour empêcher la sélection d’une flore résistante agressive, l’antibiothérapie ciblée etc.