49ers 16, Packers 34
Les Packers portaient fièrement un uniforme d’époque que je n’avais personnellement jamais vu et qui, étrangement, ressemblait à un uniforme de match entre prisonniers. Mais, on n’est pas ici pour parler de mode et le choix douteux des Packs ne les a pas empêchés de marcher sur la tête des Niners, tel que prévu, et de s’enligner solidement vers les séries.
Le match était très serré jusqu’au troisième quart quand Donald Driver a sorti un bijou de son sac à surprise pour propulser les Packers en avant avec une passe et course de 61 verges. Par la suite, Aaron Rodgers et compagnie ont pris le contrôle du match et n’ont jamais regardé derrière. Dans la victoire, Greg Jennings a cumulé 122 verges et deux touchés tandis qu’Aaron Rodgers rajoute quelques arguments à sa brillante saison avec 3 touchés et près de trois cent verges par la passe.
Malgré le score qui en témoigne autrement, les Niners étaient dans le coup surtout grâce aux gros jeux en première demie. Vernon Davis a cumulé 126 verges en 4 attrapé et Troy Smith a servi une performance ponctuée d’erreurs et de coups de circuits. Le manque de constance a donc coulé les Niners qui, malgré tout, sont encore vivant dans la course pour leur division.
Saints 34, Bengals 30
Les champions ont eu chaud et le match s’est gagné sur la dernière poussée du match avec un classique Brees à Colston dans la zone payante.
Les Bengals ont bien essayé de se rallier au quatrième quart pour venir surprendre les champions en titre mais, à l’image de leur saison, ils se sont tirés dans le pied et Drew Brees, fidèle au poste, a rallié les siens pour une quatrième victoire consécutive. Brees a d’ailleurs surpassé Archie Manning pour devenir le meneur au chapitre des verges par la passe dans l’organisation des Saints, un petit velours qui solidifie sa position comme visage marquant de la franchise. Mais Brees n’a pas tout fait seul, loin du compte. Chris Ivory a couru sur 117 verges et deux touchés et il est l’une des belles surprises cette saison chez les Saints qui avaient bien besoin d’une bougie d’allumage dans le champ arrière.
Dans la défaite, Carson Palmer n’a pas lancé d’interception. On tenait à le souligner.
Bears 24, Lions 20
Encore une fois, les Bears s’en sauvent par la peau des fesses face aux Lions qui ont disputé un solide match même avec Drew Stanton derrière le centre. Une fois de plus, les yeux se tournent vers l’arbitrage qui a encore favorisé les Bears avec une décision douteuse. Au quatrième quart, Ndamukong Suh a frappé Jay Cutler et s’est vu pénalisé pour rudesse excessive, 15 verges et un premier essai. Sur le jeu suivant, Cutler trouve Brandon Manumaleuna dans la zone payante et ce fut suffisant pour la victoire. Par contre, on ne peut pas vraiment blâmer les officiels à 100% vu que c’est surtout le manque d’opportunisme des Lions qui a fait mal en bout de ligne. Les Bears ont joué du football bien peu inspiré et a plusieurs occasions les Lions auraient pu enfiler un coup dur vers la victoire mais à chaque fois ils coupaient cours leur séquence et c’est finalement les Bears qui ont trouvé le moyen de repartir avec la victoire.
Les Lions s’en vont nulle part mais on reste quand même optimiste. Un jour, le karma changera son fusil d’épaule.
Jaguars 17, Titans 6
J’ai rarement eux aussi peu d’intérêt pour un match d’impact dans une division importante en fin de saison. Sérieusement, les Titans n’étaient pas dans le coup, tout le monde échappait des ballons et Kerry Collins cherchait clairement le chemin le plus rapide vers une retraite doré à Cuba loin de ce cirque qui se joue au Tennessee.
Dans la victoire, Maurice Jones-Drew était en grande forme avec 186 verges au sol, un sommet en carrière pour lui. Les Jaguars se faufilent provisoirement au premier rang de la division, un demi-match devant les Colts qui jouent plus tard dimanche. L’idée de voir les Jags se faufiler en série me donne une légère dépression, pas vous?
Broncos 6, Chiefs 10
Les Broncos trouvent enfin le secret de la course et, malheureusement pour nous, ça nous offre l’un des matchs les plus ennuyeux de la saison. Knowshon Moreno a couru pour 161 verges mais les Broncos n’ont rien fichu avec cette contribution et c’est plutôt les Chiefs qui sortent gagnant avec une belle victoire bien laide, comme dans le temps d’Eddy Shore.
Pas grand chose à dire d’autres. Jamaal Charles a encore été très bon et les Chiefs ne sont plus aussi risibles qu’avant, même si l’affiliation avec les premières nations est encore bien douteuse à nos yeux. Bref, passons…
Dolphins 10 , Browns 13
Punt, punt, interception, punt, punt, etc…
C’est un résumé très concis d’un match plutôt ennuyeux entre deux offensives sans vie pour débuter le moi de décembre. Au final, ce sont les trois interceptions lancées par Chad Henne qui auront fait la différence dans le match, les bruns capitalisant sur la troisième pour terminer le match avec un botté de placement sur la dernière possession du match. On s’attendait à un match chaudement disputé mais c’était plutôt l’exécution approximative et les jeux défensifs clés qui ont ponctué l’affrontement. Jake Delhomme, inconsistant, s’est quand même tenu loin des erreurs et prouve qu’à moindre risques, les Browns peuvent gagner des matchs de football. Dans la victoire des Browns, l’ex-Patriot Ben Watson aura été la bougie d’allumage du peu d’offensive que nous avons eu avec plus de 100 verges et un touché. Dans les limites de Jake Delhomme, un TE versatile s’avère être un must, une chance, parce que les ballons du Jake voyages 10 verges de peine et de misère.
Ça sent la fin du Chad à Miami. Les partisans à South Beach vont vite perdre patience s’il fait couler les Dolphins de la sorte encore bien longtemps.
Bills 14, Vikings 38
DOWWWWN GOES BRETT et les Vikings ne s’en portent que mieux.
Durant la première séquence du match, le Brett s’est violemment fait frapper par derrière et s’est blessé à l’épaule en plus d’être intercepté. Ses stats officielles pour ce qui pourrait être son dernier match en carrière : 0 – 1, une interception pour un QB Rating de 0,00 (et ajouté tous les zéro que vous voulez). Après nous avoir servi la 32e conférence de presse de sa carrière pour nous parler de sa retraite, le Brett lace ses souliers et se fait sortir du match sans grande cérémonie. Sceptique, j’ai l’impression que le vieux Brett n’était pas si amoché que ça mais que ça lui faisait un fichu de bon prétexte pour sortir la tête haute comme le grand martyr qu’il souhaite être.
Pour ce qui est du match, Tavaris Jackson a pris les clés du char sans poser de questions et malgré une performance instable (187 verges, 2 touchés, 3 int) il a mené les Vikings vers une victoire très convaincante contre les tenaces Bills qui pour une des rare fois cette saison ne sont pas venus jouer les troubles fêtes dans les prédictions de tout le monde.
Blessé la semaine dernière, Adrian Peterson est revenu en force avec 3 touchés et 107 verges en seulement 16 courses. Sidney Rice a aussi connu tout un match avec 5 attrapés, 105 verges et deux touchés. Bref, les Vikings ressemblaient à ce qu’ils devaient faire selon les pronostics de pré-saison et tout ça sans l’apport du ‘’ grand ‘’ Brett.
Tirez-en vos propres conclusions.
Redskins 7, Giants 31
Après les deux premières possessions des Giants au premier quart, le match était déjà dans la poche. Brandon Jacobs s’est gâté une soixantaine de verges et un touché tandis qu’Ahmad Bradshaw s’est chargé de l’autre majeur. Les G-Men couraient a volonté contre les pauvres Redskins et ils ont ensuite surfé jusqu’à la victoire sans vraiment être inquiet face aux hommes du clan Shanahan qui manquaient visiblement de punch des deux cotés du ballon. Au final, Jacobs et Bradshaw ont chacun couru pour deux touchés et les Giants ont tout simplement surchargé le pauvre Donovan McNabb durant tout le match.
Avec cette victoire, les Giants retournent sur le bon chemin même si par moment ils semblaient prendre les Redskins à la légère, ce qui pourrait leur jouer des tours contre des adversaires plus coriaces. Eli Manning a été très correct à l’exception d’une passe absurde dans la triple couverture. Quand il joue avec les devants, le cadet des Manning est aussi bon que n’importe quel autre QB dans la NFL et les Giants savent contrôler le tempo quand ils s’imposent rapidement. Le retour en force de Jacobs sur l’alignement partant était clairement un succès et ce dès les premiers instants du match. Ça promet pour le dernier droit de la saison.
Dans la défaite, on efface les Skins des séries à moins de plusieurs miracles et d’une résurrection d’Albert Haynesworth qui était malade mais on ne sait trop pourquoi aujourd’hui. Il portait fièrement un beau coupe-vent camouflage pour passer inaperçu sur les lignes de cotés. Petite nouvelle pour toi mon Albert, 350 livres de camouflages ça ne passe jamais inaperçu, même dans la plus dense des jungles.
-- Texte écrit par Stéphane Morneau --