Voilà bien longtemps que je n’avais pas alimenté ce blog, et j’en suis désolé, mais il est vrai que mes activités du moment m’occupent l’esprit bien plus que tout autre chose. Alors, où en est-on en Chine ? Et bien, je vais tenter de résumer ces derniers mois…
Tout d’abord, j’ai passé seulement un mois dans une école de Kung Fu. En effet, en venant à Wudang Shan, mon souhait était d’apprendre le Tai Chi local, qui fait tant parler de lui dans le monde des arts martiaux. Seulement, dans l’école où je me trouvais, le cours de Tai Chi était « dirigé » par le maître de l’école (Chen Shiyu), qui avait pour mauvaise habitude de déserter la place, parfois pendant 4 ou 5 jours entiers. Ayant vite compris ce petit manège, j’ai demandé à m’entrainer avec les jeunes chinois, dans la classe de wushu traditionnel, mené par l’assistant du maître, toujours présent, lui. Alors, comment se déroulait cette classe ? En simplifiant, je dirais qu’ils cherchent à apprendre un maximum de formes, le plus vite possible, sans aller au fond des choses. J’ai donc appris trois formes en un mois – en torturant mon genou droit – sans que m’ait vraiment été expliquées les applications de chaque mouvement, ce que je trouvais vraiment dommage. Résultat, j’ai aujourd’hui presque oublié ces formes, et pour dire vrai, je ne me sentais pas passionné du tout par ce type d’entrainement, mais ça me semblait toujours préférable à la classe de Tai Chi, qui se trouvait très régulièrement sans professeur… Ma motivation pour ces écoles a encore chuté après que plusieurs français, venant d’écoles différentes, m’aient fait des descriptions peu élogieuses de leurs entrainements.
Pour en finir avec les arts martiaux, je dirais que l’envie n’est plus là pour l’instant, du moins en ce qui concerne les arts martiaux chinois (mis à part le Tai Chi style Chen), car ma passion pour le Karaté et mon désir de pratiquer le sabre japonais n’ont jamais été aussi grandes ! Au moins, ce séjour me conforte dans ma passion première, il semble que je sois vraiment un karatéka. Je continue à apprendre un peu de Tai Chi, et à me maintenir en forme physiquement (bien que ce ne soit pas le top), mais un séjour prolongé dans une école de wushu n’est pas à l’ordre du jour, et vous allez comprendre pourquoi…
Après mon départ de l’école de Chen Shiyu en juin dernier, j’ai rejoint la chinoise que j’avais rencontré à l’école. Direction Nanchang, capitale de la province du Jiangxi, qui se trouve au Sud de la province du Hubei, où se situe Wudang. Nous avons passé un peu plus d’un mois ensemble, en restant principalement à Nanchang, dans l’une des nombreuses universités de la ville – la plus grande en fait. Au programme, shopping (j’ai fait un effort, car je déteste ça…), restaurants, cinéma, sorties, et… bref. Des moments bien sympa en tout cas ! Mais ne nous sommes pas restés à Nanchang pendant un mois entier. Premier petit voyage de deux jours dans les montagnes de Lu Shan (庐山), toujours dans le Jiangxi, lieu important pour l’histoire, la religion, la peinture et la poésie chinoise, et haut lieu de tourisme. Pas plus de détail pour l’instant, deux photos suffiront, je consacrerai un article entier à Lu Shan très bientôt.
Deuxième séjour dans la ville de Fenghuang dans la province du Hunan, où sommes restés 4 ou 5 jours. La ville des amoureux il parait… Venise en miniature ? Pas vraiment, mais une ville en deux parties, dont la plus ancienne est assez typique d’une ville qui a les pieds dans l’eau. Très jolie, mais également très petite, ce que préfèrent les chinois dans cette ville, ce sont probablement les innombrables bars qui s’y trouvent – surpeuplés au moment de notre visite. Bien sûr, je déteste toujours autant les bars, quel qu’il soit, mais je faisais encore une fois des efforts de tolérance, histoire de faire plaisir… Le reste du programme ? Descente de rivière sur boudin gonflable (avec bataille d’eau au menu, oui oui, comme des enfants, la Classe à Dallas), visite d’un pseudo village ethnique Miao (苗), accompagnée de danses folkloriques, repas local (repas typiquement Miao, non non, juste repas chinois de base en fin de compte). Pour terminer, balade dans des gorges, non loin du village. Des passerelles tout de même bien dangereuses, à peine fixées à la paroi rocheuse et sans barrière de sécurité, il vaut mieux garder un œil sur les enfants !
Après un mois en compagnie de ma chinoise, retour à Wudang, et trois semaines plus tard, la voilà qui décide de venir me rejoindre ici, où elle restera pendant un mois également. Rien de particulier à signaler, première visite des Monts Wudang, sous un ciel bleu magnifique, photos à l’appui, jugez par vous même…
Après son départ, trois semaines de glande à Wudang, et je m’en allais pour Guilin, dans le Guangxi, où je rejoignais mon pote Julien et ma cousine Alizée, venus en Chine pour une durée de 3 semaines. Après d’innombrables trajets en train et en bus, nous permettant de visiter autant de sites touristiques, petit passage par Wudang et fin de leur séjour à Nanchang, où je reste une fois de plus avec Shi Meng, pendant qu’eux se dirigent vers Hong Kong, qu’ils ont eu l’occasion de visiter avant d’embarquer dans l’avion du retour. Quelques jours à Nanchang, et retour à Wudang, d’où je n’ai pas bougé depuis la fin du mois d’octobre.
Je dois admettre que ma passion du moment, ce sont les chinoises au lit… Pardonnez-moi l’expression, mais c’est la stricte vérité, et ici, je raconte tout
En passant, je m’attelle à l’écriture quotidienne d’articles sur le blog Miwim, histoire de faire un peu de monnaie. Non pas que j’en manque vraiment, mais deux petits tours, en Thaïlande et surtout au Japon, sont envisagés, il va donc falloir un peu de ressources supplémentaires. La publication d’articles sur Miwim est une des principales raisons du manque de publication ici, mais je pense corriger cela très vite.
Noël approche, il faut que je me fasse envoyer des produits français ! Un repas de réveillon aux nouilles chinoises, ça ne le fait pas du tout !