J'en profite pour pousser une gueulante à l'encontre d'Amazon, qui vient d'annuler une troisième commande en moins de deux mois, ce qui fait que j'ai dû attendre plus que de raison ma lecture tant attendue, mais passons...
Les auteurs de cette suite se montrent très fidèles à l'esprit du créateur, Edgar P. Jacobs. Le scénariste Jean Van Hamme en est à son quatrième album des aventures politico-esotérico-science fictionnesques des héros britanniques où l'on retrouve avec un plaisir évident les méchants : Olrik et son second Jack Starkey. Ici, le superméchant est un nazi de la pire espèce, camouflé sous la peau d'un milliardaire arménio-américain.
L'enjeu : s'emparer des trente deniers du traître Judas pour devenir le Maître du Mal. Les rebondissements ne manquent pas, l'histoire est totalement délirante, la chute complètement farfelue....Mais ce n'est pas ce qui importe.
Moi, je suis une inconditionnelle. Ne me demandez pas de critiquer. Cependant, je reste, là, un peu dubitative. Que vont comprendre les jeunes lecteurs ? L'argument mystique ne me captive pas et je regrette la pure science-fiction de Jacobs. On retrouve quand même les classiques ambiances de la série : tremblements de terre dans une grotte, trahisons au plus haut niveau, poursuites et explosions. C'est du grand classique.
Mais après tout, pourquoi pas ?
La malédiction des Trente deniers, Tome 2 par Jean Van Hamme et Antoine Aubin, Editions Blake et Mortimer, 56 p. 14,50€