Début 2011, ce sera la bactérie Shewanella MR-1 et la possibilité d’une conversion des matières fécales en énergie renouvelable qui sera dans le viseur de l’UNESCO, qui lancera pour l’occasion son premier satellite.
Une Nouvelle énergie pour les navettes spatiales
Ce sera la première fois que l’UNESCO s’aventure dans l’espace. Au programme : la promotion de la coopération internationale dans le domaine des sciences et l’étude de la transformation en énergie des excréments d’astronaute. Le travail des scientifiques sera de savoir si la bactérie Shewanella MR-1 peut transformer les excréments des astronautes en énergie, qui pourrait ensuite être utilisé pour produire de l’électricité dans les piles à combustible du véhicule spatial. « Cette bactérie génère de l’hydrogène. Si on lui donne des fèces, elle devrait les transformer en énergie hydrogène qui pourra être utilisé dans une pile à combustible. Il reste à déterminer la fiabilité de ces bactéries dans l’espace » explique Donald Platt, directeur du programme spatial à l’Institut de Technologie de Floride. L’un des axes de recherche portera sur les effets dans un environnement de microgravité, puis de déterminer l’aptitude la bactérie pendant un voyage spatiale de longue durée. Le satellite restera en orbite pendant cinq ans et demi au maximum.
source: http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article7234