Un des éléments liés au succès de HP est que tout le monde...

Par Maaarine

Un des éléments liés au succès de HP est que tout le monde s’y retrouve, dans un personnage ou l’autre. Il y en a certains que tout le monde déteste (Dolores Ombrage/Umbridge, cette poufiasse) ou apprécie (jumeaux Weasley), bien sûr, mais chacun a ses préférés. La beauté de la chose est que je n’aime aucun des personnages principaux. Harry est un abruti (“oh mais si courageux!”, le courage est le synonyme gentil de stupidité), Ron aussi mais en plus drôle et moins perturbé, et Hermione a des capacités mais s’enferme dans les cadres de pensée imposés par l’autorité (“or worse, expelled!”).

Rogue/Snape est brillant. C’est d’autant plus apparent quand il donne des leçons privées à Harry (parvient à pénétrer son esprit et s’y balader comme sur une plage un soir d’été), ou quand il lui botte les fesses à la fin du livre 6. Harry prononce tout haut ses sorts, tous contrés par Rogue, qui lui ne les prononce pas. C’est un détail mais cela illustre à quel point on sait lire le jeu de Harry du début à la fin alors que Rogue est une énigme jusqu’aux derniers chapitres du livre 7, et même au-delà, dans notre imaginaire (oula, je m’emballe).

Tom Jedusor/Riddle est fascinant aussi. Il l’est jusqu’à ce qu’il devienne Voldemort (plus de nez, teint livide, ce genre de choses). Alors sa cruauté et ses obsessions entachent son charisme. Lupin et Sirius Black sont terribles et forment une belle équipe, avec la bonté d’un Lupin posé d’un côté et la vivacité d’un Black agité de l’autre. Même Luna Lovegood est plus intéressante que Harry, dans le rôle de l’allumée charriée par les sous-doués. Quant à Dumbledore, il délaisse les pantoufles du papy gâteau gentil et prend une dimension tout à fait intéressante sur la fin, quand on comprend qu’il avait sa stratégie, ses personnes à sacrifier pour atteindre ses buts fixés. Il est désolé d’utiliser les gens, mais le fait quand même.