Le vent, ce fou hurlant, cognait à ma fenêtre
Et regardant la lune pleurant ses raies d’argent
Frôlant la haute croix de son éclair tangent
Je repensais au jour où la mort me vit naitre
Allongé dans la tombe voué, à disparaitre
M’en extraire cette nuit fut un besoin urgent
Dans la brume les rayons de la lune convergent
Tiraillé du désir de vouloir me repaître
Pardonnez-moi, Ho dieux! Qui m’avaient condamné
Je n’ai pas eu le choix et souvent j’ai tué
Car vous m’avez maudit et je dois me nourrir
Du sang des innocents dont je croise la route
Je donnerais mon âme pour me laisser mourir
Moi qui suis devenu cet être qui me dégoute
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