Les autorités fédérales américaines sont à la recherche de méthodes "moins envahissantes" pour assurer la sécurité dans les aéroports, a informé John Pistole, directeur de l’administration américaine de la sécurité des transports (TSA) sur la chaîne Fox News après une levée de boucliers de voyageurs agacés aussi bien par les scanners corporels que par les palpations.
"J'ai donné mon accord pour chercher un moyen de faire ce genre d'examen [des passagers] de manière moins envahissante", a déclaré John Pistole. La TSA et d'autres administrations vont essayer de trouver "des moyens d'examen moins indiscrets mais avec toujours un haut degré de sécurité".
Je vous rappelle que la TSA a déployé des scanners corporels depuis 2007 : 315 sont déjà installés dans 65 aéroports et 450 de plus sont en passe d'être mis en service.
Passagers, membres d'équipages, y compris les pilotes, sont sélectionnés au hasard pour passer à travers ces installations, dévoilant le moindre détail de leur anatomie. Ils peuvent refuser et sont alors sujets à une palpation "renforcée", y compris de leurs parties intimes. Même Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat, interrogée récemment pour savoir si elle accepterait une palpation, a répondu sur CBS : "Non, pas si je peux l'éviter."
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