Selon une étude réalisée par l'université catholique du Chili, la population chilienne s'alimente de mauvaise façon. 62% des chiliens ne mangent pas de manière équilibrée.
L'étude est le résultat d'un sondage sur 15 000 personnes de plus de 20 ans. Il semble qu'associer la nourriture à garder la ligne est une pure illusion parmi la société chilienne. Il suffit de se promener dans les rues de Santiago pour ne pas être frappé par le nombre élevé de fast-food.
Le poisson, les fruits et légumes sont absents des tables chiliennes alors que les produits sucrés remportent davantage de succès: 63% des chiliens sont au-dessus des normes de consommation pour les aliments sucrés.
Les mauvais résultats de cette étude proviennent essentiellement du manque de consommation des aliments vitaux pour rester en bonne santé. Le poisson est boudé. Seulement 53% des chiliens mangent du poisson au moins une fois par semaine. Et 5% en consomment deux fois par semaine.
Les haricots ne font pas non plus recette. Seulement 10% des chiliens en consomment une fois par semaine, considérant ce plat comme celui "des pauvres." La consommation d'huile d'olives, pourtant riche en oméga et qui permet de réduire le taux de cholestérol, est peu fréquente: 7% des chiliens en consomment une cuillère à soupe par jour.
Heureusement, cette étude montre tout de même des changements bénéfiques dans les habitudes culinaires. La consommation en viande est en baisse: 85% des chiliens ont réduit leur consommation ces deux dernières années. D'autre part, on voit des disparités entre les personnes âgés qui font attention à leurs repas et les jeunes entre 20 et 30 ans dont 46% ont une alimentation déséquilibrée.
Et la mauvaise alimentation va souvent de pair avec le manque d'activité physique ainsi qu'une consommation élevée de cigarettes...