…avec des personnages existant ou ayant existé ne serait que purement fortuite.
Sachant que je suis très bon public, certains ne douteront point que j’ai été faible au niveau lacrimal les 30 dernières minutes de ce film.
Synopsis :
A la suite d’un évènement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les « petits mouchoirs » qu’ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges.
Ce que j’en ai pensé :
Alors oui, il y a de gros clichés sur la bande de copains et sur les personnages (le transi d’amour, le dragueur invétéré, le radin, la baroudeuse qui a peur de s’engager…), sur le fait qu’ils peuvent se payer des vacances pas trop pourries malgré leurs différences sociales, sur le fait qu’ils se tirent sans remords sur la côte alors que leur pote est en miettes sur un lit d’hôpital (un peu comme dans les Bisounours).
Mais à côté de ça, le film m’a fait beaucoup rire, les personnages sont très attachants (hommage à François Cluzet qui est juste tordant dans son rôle de tordu), j’ai aimé Benoit Magimel dans son rôle d’acteur, c’est dire ! J’y ai retrouvé les travers et les qualités de mes potes ce qui m’a émue. Je ne m’oublie pas non plus : la scène ou Marion Cotillard gueule comme un putois pour qu’on la remonte sur le bateau après sa séance de bouée et le « attendez un peu je vais tous vous casser la gueule bande de connards », ça aurait pu être moi
Ça fait aussi réfléchir sur la définition de l’amitié et malheureusement, je crois que si une situation identique se produisait, nous serions nombreux à nous casser tout de même en vacances. C’est ce message qui m’a particulièrement touché, dans sa vérité crue.
Qu’on est tous inhumains parfois, même avec le plus proche de nos proches, que l’on est tous égoïste dans l’âme et qu’un jour, une de nos erreurs nous coûtera cher.