Cette année, le type qui s'occupe des évènementiels et de la communication chez AAAPOUM BAPOUM a pas mal glandé. On aimerait bien le virer mais on peut pas, il a des parts dans la boite. En tout cas on sait pas trop ce qui se passe mais il semble s'être pris d'un sursaut de vitalité. Le voilà qu'il organise coup sur coup trois expositions pour ce début d'année. Paraîtrait même qu'il aurait envoyé une Newsletter à nos abonnés, ce qui, si la rumeur s'avérait vraie, relève quand même du miracle.
Le Collectionneur, comme beaucoup de héros de la bande dessinée italienne, est un « anti-héros », antipathique parfois, individualiste souvent, dangereux tout le temps. Loin des salles de ventes aux enchères feutrées, ce dandy pirate traque l'objet d'art volé. Face à cet esthète du méfait, ne pas respecter les bonnes manières conduit droit à la mort. Des jungles de Bornéo aux plateaux Afghans, se déploie le cruel marivaudage des héros coloniaux, maîtres es-rapines et embuscades florentines. Aristocrate dévoyé, le Collectionneur court après tous les Faucons Maltais que lui offre Toppi, ce génial géo-graphiste de l'Aventure.
Elle devrait durer jusqu'au 15 janvier, pour ceux qui n'auraient ni le courage ni le temps de venir le 16 décembre au soir. Lui succédera, soyez d'ores et déjà informés, une exposition sur le nouveau livre d'Hughes Micol, sur le japon Médiéval, à paraître aux éditions Futuropolis.