Un incendie s’est déclaré dans la prison de San Miguel à Santiago, mercredi 8 décembre vers 6 h (heure locale soit 10 h en France). Selon les premiers éléments, le feu s’est propagé durant une bagarre entre prisonniers. Au moins 83 personnes sont mortes et le bilan pourrait encore s’alourdir.
Les autorités pénitentiaires ont confirmé le nombre de morts : « Nous avons 1900 personnes écrouées ici. Nous devons identifier les personnes pour informer les familles », ont déclaré les responsables du centre.
Selon plusieurs sources citées dans les journaux chiliens, le pronostic vital serait engagé pour la majorité des 200 prisonniers transférés dans les hôpitaux.
Des proches se sont rassemblés aux abords de la prison et les politiques sont montés au créneau. Le député communiste Guillaume Teillier estime ainsi que « cet événement gravissime mérite une enquête approfondie et doit être l’occasion d’enquêter sur l’ensemble du système carcéral chilien. » Une enquête devra déterminer s’il y a eu négligence de la part des surveillants. Selon le syndicat des surveillants pénitentiaires, il n’y avait que cinq gardiens dans la prison au moment des faits.
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