Pas simple de se rendre à Forest National en ce jeudi 1er décembre.
La neige a décidé d'être de la partie et niveau circulation dans Bruxelles c'est le gros boxon !
Finalement je décide de laisser ma limousine à propulsion bien au chaud au garage et de jouer la carte de nos bons vieux transports en commun.
Bon plan, à priori, car à 19h45 je suis installé confortablement dans l'enceinte de Forest National.
La salle est bien remplie, pratiquement sold out, les derniers tickets s'arrachant à la caisse du soir. Ce bon vieux
Elton John fait toujours recette d'autant plus que sa collaboration avec le génial
Ray Cooper nous rappelle 2 excellentes tournées précédentes à la fin des années 70 et au milieu des nineties.
Sur scène, un piano Yamaha et un podium surélevé sur lequel trône le monstrueux set de percus de Mister
20h, les lumières s'éteignent, tant pis pour les (nombreux) retardataires.
Tandis que les enceintes diffusent une mélodie classieuse, 2 spots bleus pointent leur faisceau vers le piano.
Vêtu d'une longue redingote noire brodée de strass, Elton salue la foule et s'installe au piano pour "The One".
Sa voix est claire et assurée et ses doigts légèrement boudinés virevoltent sur le clavier avec dextérité.
Deux écrans géants installés de part et d'autre de la scène nous permettent de ne rien perdre de la performance du maestro.
Mais avant de voir les 2 hommes réunis il nous faudra patienter près de 70 minutes pendant lesquelles Elton John nous proposera une suite de titres en piano-voix de temps à autre épaulé par une bande orchestre.
"Sixty Years on","The Great discovery",'Border Song', 'When love is dying ' tiré de l'excellent dernier album The Union, "I guess that's why they call it the blues", l'impeccable "Rocket man" et bien d'autres..
Tout à coup dans un éclair de lumière Ray Cooper apparaît dans un déluge de percussions.
Le percussionniste fou et super doué qui a joué avec les plus grands(Clapton, Sting, George Harrison...) apportera la dimension supplémentaire qui manquait au concert jusque là.
Et le concert va réellement commencer à décoller.
Même si la voix chaude d'Elton remplit merveilleusement la salle, Ray Cooper rajoute dynamisme et complicité à la prestation du natif du Middlesex.
Régulièrement le public multipliera les standings ovations notamment sur "Your Song" et "Sorry seems to be the hardest word".
Tout cela ponctué par les allez-retour de la star entre son piano et une petite table basse sur laquelle l'attend de quoi se désaltérer.
On regrettera une mise en scène peu étoffée et des lights très conventionnels même si l'aspect musical du show fut sans failles, 3 heures durant.
Certains déploreront que la setlist ne reprennent pas assez de hits, mais visiblement Elton John se fait plaisir et a privilégié le côté intimiste du spectacle.
"Don't let the Sun go down on me", "Bennie & the Jets" et "Crazy Water" termineront en beauté une prestation généreuse de près de 180 minutes.
En rappel Elton viendra saluer accompagné de Ray Cooper et donnera moultes autographes aux spectateurs massés au bord de la scène. Sympa !
L'inévitable "Candle in the Wind" servira de dernier salut à son public avant que chacun ne regagne son chez soi non sans avoir bravé le froid piquant de ce début décembre.
The One
Sixty Years On
The Greatest Discovery
Border Song
Ballad of the Boy in the Red Shoes
When Love Is Dying
I Guess That's Why They Call It the Blues
Rocket Man
Nikita
You're Never Too Old To Love Somebody
Tiny Dancer
Philadelphia Freedom
Your Song
Funeral for a Friend / Tonight
Better Off Dead
Levon
Gone To Shiloh
Indian Sunset
I Think I'm Gonna Kill Myself
Daniel/Song For A Guy
Sorry seems to be the hardest word
Take Me To The Pilot/Qué Viva España (Manolo Escobar cover)
Don't Let the Sun Go Down on Me
Bennie and the Jets
Crazy Water
[*]Encore:Candle in the Wind