La série ne fait que commencer pour Julian Assange, fondateur du site WikiLeaks, et les States. Assange a été placé en détention mardi à Londres suite à un mandat d’arrêt délivré par la justice suédoise, qui souhaite pouvoir juger ce ressortissant australien soupçonné d’avoir commis un viol et des violences sexuelles l’été dernier alors qu’il se trouvait en Suède. Le fondateur de WikiLeaks a pourtant obtenu l’aide du consul général d’Australie à Londres et a bénéficie également de nombreux soutiens notamment auprès de militants hackers opérant sur Internet. Ainsi, dans le cadre d’une opération dénommée « Operation Payback » , opération vengeance , des hackers ont initiés des représailles visant Mastercard qui est une des compagnies internet basées aux Etats-Unis, dont Visa, Amazon.com, PayPal et Every DNS, qui ont coupé les liens avec WikiLeaks sous la pression insistante du gouvernement américain.
Décidément, cette affaire tourne au vinaigre. La publication en juillet de documents secrets sur la guerre en Afghanistan et celles en octobre de documents classés sur la guerre en Irak ainsi le 28 novembre de 250.000 documents diplomatiques américains est apparemment resté en travers de la gorge de l’administration américaine. Au pire, cette bataille entre les States et Wikileaks risque de prendre une envergure planétaire initiant des cyber-attaques qui seront perpétrées par les sympathisants hackers acquis au du fondateur du site. Un bras de fer qui risquerait de faire des émules d’autant que les USA représentent un adversaire de taille, un menu de choix.
Malgré les avis partagés, les autres pays occidentaux ont collaborés avec Etats-Unis pour barrer la route aux « croisades » de Wikileaks. Les actions menées contre son fondateurs démontrent cette solidarité entre gouvernements pour se préserver surement d’éventuels attaques du genre. Il faut reconnaitre que c’est culotté de la part du site de procéder à de pareil révélation, ou divulgation c’est selon, de secrets d’Etat. En tout cas, de part et d’autre, chacun campent sur leurs positions, d’ailleurs les « tracasseries » n’ont pas empêché WikiLeaks de publier récemment de nouveaux câbles diplomatiques américains et ce n’est pas près de s’arrêter apparemment.