J’ai découvert cet auteur grâce aux lectures en partenariat que propose le blog Blog-O-Book. Il s’agit d’une équipe passionnée par la littérature, motivée et curieuse de découvrir les dernières sorties en matière de lecture. Le blog propose aux éditeurs d’envoyer pour lecture quelques exemplaires de leurs dernières parutions. Les blogueurs passionnés par la littérature peuvent ainsi, une fois par semaine, être volontaires pour faire la critique d’un livre. Comment y participer ? Avoir un blogqui parle systématiquement de littérature, être connecté tous les dimanches à 15H sur le blog de B.O.B pour pouvoir faire le choix du livre(attention premier arrivé premier servi) et dans le mois qui suit, faire la critique du livre qui vous a été transmis. Pour l’avoir testé, le système est très rodé et efficace.
Un jour, Nexus sort dans la rue, tue 3 personnes et s’endort paisiblement sur les corps. Amnésique, il ne sort pas un mot durant son procès. Condamné à perpétuité pour meurtre il devient vite le centre d’intérêt des psychiatres. Paulus Rilvier, représentant la police judiciairedébarque dans la clinique où Nexus est locataire pour enquêter sur son cas. C’est le gouverneur de Regson qui lui demande cette enquête, convaincu que le meurtre a été commis pour le déstabiliser. Une des victimes n’est autre que la maîtresse de Regson, il est donc impossible de croire au hasard. Ce livre a été annoncé comme la grande révélation de cette rentrée littéraire. Un premier roman écrit par un Normalien, un roman qui entre autre a même obtenu quelques prix. Pour que les choses soient claires dès le début, ce livre est présenté comme ayant une intrigue policière mais ce n’est pas un thriller ni un roman policier. Dans un article que j’ai retrouvé sur CultureCafé, Vincent Messager explique que l’origine de la scène d’ouvertureest basée sur une phrase de Breton qui disait que l’acte surréaliste par excellence est de descendre dans la rue, et tirer sur la foule. Pour aller au delà de cette phrase l’auteurva développer le personnage du meurtrier en essayant de comprendre sa psychologie, comment il est possible du jour au lendemain de détruire une autre personne et créer ainsi un fait divers.Je ne vais pas vous détailler le roman car, comme d’autres personnes qui ont pu essayer de le lire, je ne suis jamais arrivée jusqu’à la fin (j’ai mis stop au supplice page 576/760). Et je ne pense pas y revenir car la quantité d’informations qui peut être contenue dans ces centaines de pages, m’a véritablement effrayé non par la qualité mais par la quantité.
En regardant ce qui se passe dans la blogosphère avec ce livre je me suis posée la question : quel est le véritable rôle d’un journaliste littéraire ? Quelle est la pertinence des articles de presse élogieuse et de prix littéraires accordés sur je ne sais quels critères ?!
En tout cas merci beaucoup à B.O.B pour avoir initié ce type de partenariat qui semble être gagnant pour les éditeurs, les auteurs et les blogueurs.