Et si on racontait des histoires à Renault/DACIA ?

Il y a des choses que j’aimerais faire plus souvent (et d’autres moins d’ailleurs). C’est le cas des workshops que nous menons avec mon ami Rémi SABOURAUD de l’agence Goût d’Idées.
Il se trouve que c’est souvent à l’étranger qu’on nous demande d’intervenir, ce qui donne beaucoup d’intérêt et de piquant aux missions.

Je me souviens de ces 2 cessions de 3 jours à Bruxelles chez Thalys avec Rémi qui avait permis de définir le plan marketing et les évolutions du train à grande vitesse sur les 3 ans à venir. De la première cession de créativité est quand même sorti, entre autre, le Wifi, les nouveaux uniformes et le changement du confort à bord.

Notre travail ne consiste pas à trouver des idées pour les autres, mais bien de permettre à un groupe d’accoucher d’une idée. A nous de les canaliser et de les aider à :

devenir plus créatif
mieux définir l’idée
la classer
et prévoir sa mise en œuvre

Une belle mission
2 jours à Bucarest en plein centre ville, l’équipe communication de Renault/Dacia répartie en 2 groupes d’une quinzaine de personnes et c’était parti, de 8h à 18h, pour produire des idées et savoir les raconter.

La demande était simple :
Proposer une autre manière d’aborder la communication interne chez Renault/Dacia. Sortir des sentiers battus du portrait du collaborateur, savoir raconter l’histoire du quotidien d’un employé ou d’une usine, développer une tribu Dacia… Etre, par la communication, bien plus que des humains au service d’un travail mais des Hommes et des Femmes qui vivent ensemble.

Tout semble simple tant que Rémi et moi en parlons avec nos jolis PowerPoints… tout devient compliqué lorsqu’il s’agit de s’y mettre… en même temps ça fait parti du jeu. A nous d’ouvrir les « chakras » du groupe ;-)

Journée éprouvante et épuisante, le consultant donne tout et les groupes sont sortis grandis, heureux et remplis de ces 2 jours ne tarissant pas du plaisir qu’ils ont eu à travailler sur ces nouveaux sujets.

Mission réussie… Bravo à tous !

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Une belle découverte
L’aventure « Bucarest » a été pour moi riche de sens… humains…
Il est vrai que lorsqu’on se demande « où tu irais bien quelques jours, même pour bosser ? » on ne pense pas tout de suite à la Roumanie, voir pas du tout.
Et puis, il est vrai que l’actualité ne nous transmet pas une image glorieuse de la Roumanie.

Et pourtant, ça fait du bien de rencontrer de jeunes personnes (l’équipe est très jeune… ce qui change aussi de nos « vieux » responsables de la comm’ Français) qui se battent pour réussir, s’élever par le travail et, quelque part tout faire pour s’en sortir.

Se sortir de cette triste histoire qu’a connu la Roumanie avec sa dictature communiste. Ah ça, ils la connaissent bien leur histoire et c’est souvent l’âme en peine mais le cœur à l’ouvrage que les Roumains abordent ce sombre moment récent de leur histoire avec laquelle, aujourd’hui encore, ils doivent composer.
Et cette lourde charge, historique et éducative à porter, se ressent dans le « lâché prise » qui n’est pas toujours au rendez-vous. On pardonne vite à celui qui a souffert.

Je dois avouer que je pars rarement à l’étranger en ayant préparé mon voyage, je me laisse aller à la découverte sans être « pollué » par un vieux guide qui croit tout savoir.

Et la découverte a été belle :

la Roumanie est le seul pays latin dans une enclave slave, ce qui fait que la langue ressemble à l’italien, qu’il est assez simple de les comprendre et que nos valeurs humaines et éducatives sont les mêmes
les jeunes Roumains parlent parfaitement le français et l’anglais (encore une fois nous avons là encore une bonne leçon à prendre)
Bucarest est une ville safe, secure et… propre ! (je vous assure que lorsque vous venez de Marseille, ça fait tout drôle !!!)… bon l’architecture un peu lourde… mais on s’y fait.
La nuit (puisque nous avons profité surtout de la ville la nuit… et oui le jour on bosse) il y a des bars, des discothèques, des restaurants partout avec des jeunes qui boivent, dansent, échangent et construisent l’avenir de leur pays. (ça aussi ça change avec la morosité Française).
Les Roumains sont cordiaux, sympathiques et serviables… Rémi et moi n’avons jamais eu à nous plaindre ni du service ni de l’accueil… bien au contraire.
Bien entendu, le pouvoir d’achat d’un Français est important sur place, ce qui donne un peu plus de plaisir matériel à l’aventure.

Finalement nous n’avons pas vu grand chose de la Roumanie. Mais pour ma part, j’ai beaucoup apprécié. Il est des endroits qui nous appellent… Bucarest me reverra… pour le boulot ou pour le plaisir (ou bien les deux d’ailleurs).

Une petite pensée pour Alina : s’il te plait ne me prend plus de billets d’avion retour le samedi à 7h du matin, mais bien à 7h du soir, que je puisse au moins visiter la ville et la voir en plein jour… merci pour ton accueil.

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