Les éditions successives d’Art Basel Miami s’accompagnent d’installations temporaires plus ou moins réussies. On peut être partagé sur certaines, soit, mais comment ne pas applaudir à la vue de Shimmering – mot que selon les puissants webtionnaires à disposition de 5000k, on peut traduire par miroitement, mouvant, chatoyant – une installation de Rachely Rotem et Phu Hoang que nous présente le fameux site vert « Inhabitable ».
Shimmering se présente sous la forme d’un réseau de fils tressés pour former des dais et des chandeliers. Les fils caressent le vent – et non pas le contraire – et mettent l’espace en léger mouvement. Ces ondulations sont relayées par une système de capteur permettant à l’éclairage d’entrer en interaction avec le vent. Rachely déclarait sur le site d’un journal en ligne que l’installation mobilise le high-tech et le low-tech : low-tech des fils fluorescents, high-tech des capteurs anémométriques pilotant les lampes.
L’installation est sur une plage de la ville. Elle est biodégradable : les fils seront recyclés, et les plots de béton des fondations serviront de récifs artificiels une fois coulés dans les eaux troubles des Bermudes.
Via Inhabitat